Le CERA Jean Pajor s'installe à Béthune
Créé en 1970 à Méricourt, le Centre d’éducation routière de l’Artois vient de s’installer en centre-ville de Béthune. Objectif : proposer l’ensemble des permis et développer cette nouvelle agence avec les outils, le sérieux et le savoir-faire qui caractérise cette entreprise familiale.
C’est dans les anciens locaux de Saimlease, rue du Faubourg-d’Arras à Béthune, que le Cera Jean Pajor (Centre d’éducation routière de l’Artois) vient d’élire domicile. Ouvert début juin et inauguré en octobre, le nouveau centre de formation est spacieux et offre de nombreuses possibilités de développement. «Nous avions quelques demandes. Jusqu’alors, nous étions essentiellement centrés sur l’agglomération lensoise», explique Jean Pajor.
Certes, le Cera arrive à Béthune dans un contexte de concurrence rude, mais, depuis 40 ans, l’entreprise a su montrer la qualité de ses formations. «Nous sommes actuellement en location, avec une option d’achat. Nous nous laissons entre 6 et 12 mois pour nous faire connaître et décider d’aller plus loin dans le développement de ce septième centre.»
L’objectif clairement affiché par Christophe Pajor, qui prend la direction de ce centre aux côtés de son père, est de pouvoir proposer toute la panoplie des formations, du simple permis B au permis poids lourds, en passant par les différents CACES. «Nous disposons de plusieurs salles de formation, d’un grand parking et avons même accès aux entrepôts encore occupés par Saimlease pour travailler le gerbage et les manœuvres nécessaires dans les CACES», précise Christophe Pajor.
Tous les éléments sont donc réunis pour faire en sorte que cette nouvelle étape du développement de l’entreprise se passe dans les meilleures conditions avant, pourquoi pas, l’extension dans les années à venir sur d’autres secteurs. En attendant, le Cera Pajor envisage sérieusement de proposer un nouveau type de formation dans les mois à venir.
44 années de développement. Il est loin le temps où Jean Pajor et son épouse Edith décidaient de créer une activité d’auto-école rue Robespierre à Méricourt. «En 1970, j’avais le diplôme de moniteur, nous avions acheté une voiture, je me chargeais de la formation des candidats, Madame, de toute la gestion administrative, commerciale et comptable.» En 1971, l’entreprise commence à se développer et propose alors la préparation du permis moto et embauche par la même occasion son premier salarié à mi-temps.
«En 1973, je décidais d’apporter de nouvelles compétences à l’entreprise en ouvrant la formation poids lourds. Nous étions alors quatre moniteurs», poursuit Jean Pajor. En 1975, c’est un deuxième bureau qu’il décide d’ouvrir avec son épouse, avant de réitérer, en 1980, avec l’ouverture d’un bureau à Lens et l’embauche de deux moniteurs.
«En 1983-84, je suis nommé examinateur des moniteurs d’auto-école. L’envie de continuer à développer l’entreprise est toujours aussi présente. C’est d’ailleurs à cette période que nous décidons de proposer les permis bateau rivière, côtier, hauturier et VHF.»
Rejoints par leurs deux garçons Romuald et Christophe et leurs deux épouses, Jean et Edith décident de se tourner, au milieu des années 90, vers le monde de l’entreprise et des collectivités publiques. «Nous avons rapidement connu un fort développement. Très vite, le besoin de suivre d’autres pistes et d’avoir des locaux adaptés s’est fait sentir.» Plus récemment, Jean Pajor a saisi une opportunité dans l’Aisne, à Saint-Quentin. Sur le même modèle que dans le Béthunois, il y a créé un grand centre de formation. Avec les diversifications et développements successifs, les effectifs de l’entreprise ont fortement évolué pour atteindre la trentaine de salariés sur un total de sept centres de formation (deux à Méricourt, Annay-sous-Lens, Lens, Le Touquet-Paris-Plage, Saint-Quentin et Béthune).
L’avenir, la familiale Pajor le voit sereinement. D’ailleurs, Jean et Edith ne sont pas encore décidés à prendre leur retraite, même s’ils laissent leurs enfants prendre de plus en plus de responsabilités dans la gestion de l’entreprise.