Le CER France 59-62 entre bilan et perspectives de développement
En assemblée générale à la Chartreuse de Gosnay le 13 février, CER France 59-62 a présenté des chiffres plus qu’honorables par rapport à un contexte économique difficile. L’occasion également de présenter les développements à venir, notamment une présence plus forte dans les villes.
Grégory Denys, directeur général de CER France 59-62, ne le cache pas : l’année 2014 ne restera pas dans les annales. Le chiffre d’affaires s’élève à 36 millions d’euros pour une petite progression de 1,2 %. “Nous affichons une progression modérée, qui est plutôt bonne par rapport à la moyenne dans la profession.” Comme tous les cabinets comptables, CER France subit les effets du ralentissement économique et doit trouver des solutions pour progresser et adapter ses services proposés aux clients.
Le résultat quant à lui est en nette progression. “N’ayant pas de croissance, nous avons particulièrement travaillé sur la productivité et la compétitivité, et nous affichons un résultat de 880 000 euros, soit 2,4 % du chiffre d’affaires“, poursuit le directeur général. L’entreprise affiche donc une solidité bilantielle et un compte de résultat plus que correct au vu de la conjoncture.
CER France 59-62 a été particulièrement dynamique en termes d’actions sur le territoire : “Nous avons réalisé de nombreuses actions de proximité et attachons une attention particulière à faire des actions avec nos adhérents et nos partenaires.“
Des offres de service. Trois nouvelles offres de service ont été lancées pendant l’exercice. L’offre “plan de sécurisation” est un diagnostic à 360 degrés de l’entreprise, qui permet d’évaluer la probabilité qu’un risque survienne à travers six thématiques (social, juridique, économique, etc.), ainsi que sa gravité. “A l’issue de ce diagnostic, nous faisons une cartographie complète des risques liés à l’entreprise et proposons des préconisations, ainsi qu’un plan d’action visant à les diminuer.“
CER France a aussi mis en place, en partenariat avec Cicorfé santé, une offre spécifique et globale pour les professionnels de santé proposant la gestion et le recouvrement des honoraires (ndlr : le tiers payant).
Enfin, le cabinet comptable a conçu une offre “entrepreneur”. “Notre cœur de métier est la comptabilité, nous gérons dossier comptable par dossier comptable. En 2014, nous avons décidé d’aller encore plus loin en proposant une approche plus globale. Nous avons mis le chef d’entreprise au cœur de notre réflexion lorsqu’il a plusieurs entreprises : nous lui apportons une réponse réellement adaptée à ses besoins, sans faire de doublons.” Une manière d’optimiser les coûts.
Se projeter sur l’avenir. Après une matinée de travail avec les élus et les délégués de l’entreprise, “nous les avons également consultés sur ce qu’ils attendaient de nous, notamment par rapport à leur environnement qui est particulièrement instable en termes de réglementation, de marché et de conjoncture“.
Nadine Wullens, présidente de CER France Nord-Pas-de-Calais, et Grégory Denys ont aussi évoqué le renouvellement du projet d’entreprise ainsi que le projet stratégique global pour les années à venir. “Nous devons relever plusieurs défis : celui de la marque CER France, celui du virage du numérique et enfin celui de l’urbain.” Car, si CER France est historiquement très présent en milieu rural, le défi des années à venir est de savoir comment il peut également être présent dans les villes.
Le cabinet comptable possède de nombreux outils pour accompagner les dirigeants. Toutefois, “nous nous sommes rendus compte qu’il manquait une sorte de guide pour faire les premiers pas, lorsqu’on veut se mettre en mouvement et faire bouger les choses“. CER France 59-62 a donc profité de son assemblée générale pour en distribuer les premiers exemplaires. “Il s’agit d’un concentré de toutes les chroniques que nous avons faites sur Weo, des conseils, des chiffres clés, ainsi que des portraits d’adhérents venus témoigner.“
L’AG s’est terminée par l’intervention de trois experts : une conseillère en environnement, un conseiller économique avec “une image à l’instant T de ce qui marche bien et moins bien à l’échelle de la région“, et Edgar Grospiron, spécialiste du conseil en performance, qui a dressé un parallèle entre performances sportives et en entreprise.