Le centre d’appels Armatis s’étendet crée cent emplois

Le centre d’appels et de contacts Armatis poursuit sa croissance sur la Côte d’Opale. A la faveur d’un nouveau bail de neuf ans signé avec la communauté d’agglomération du Boulonnais et de la construction de nouveaux locaux sur son site de Saint- Martin-les-Boulogne, la société créée par Denis Akriche devient l’un des plus gros employeurs du Pas-de-Calais dans le secteur des services aux entreprises (1 300 salariés).

Le télémarketing est une activité en vogue et nombreux sont les particuliers qui sont sollicités, à l’heure du repas ou du repos, par des vendeurs de cuisines, de mutuelles, de chaînes de télévision ou de téléphonie. A l’autre bout du fil, pourtant, des salariés prennent le contact ou renouent avec le monde du travail. Parfois, ces appels proviennent de l’étranger Mais, très souvent, ils sont très proches. Car la Côte d’Opale est devenue une terre d’accueil pour l’un des plus gros centres d’appels français : Armatis.

Site historique d’Armatis, le centre de Calais a été créé en 2003, suivi de près par le centre de Saint-Martin-les-Boulogne en 2004. Les deux entités forment alors Armatis Nord, dirigée par Franck Berthier. Pour répondre aux demandes croissantes de ses clients (Orange, SFR, Canal +…), la société a dû augmenter sa capacité de production. Après seulement quatre mois de travaux pour deux millions d’euros, le centre d’appels boulonnais compte désormais, comme celui de Calais, 650 salariés. Plus de 700 m² de surface supplémentaire pour accueillir une centaine de nouveaux téléconseillers.

Une démarche citoyenne.En renouvelant son bail pour neuf années supplémentaires, explique son fondateur Denis Akriche, Armatis souhaite démontrer qu’elle s’inscrit dans une démarche volontariste de promotion de l’emploi durable et dans une dimension éthique et humaine du métier de la relation client.” De fait, elle a obtenu en 2006 le label de Responsabilité sociale et ce label lui a été renouvelé par le cabinet Ernst et Youg en 2008 et en 2010. De même, elle mise sur la formation de ses collaborateurs – elle y investit 7% de la masse salariale – et sur la validation des acquis de l’expérience. Un tremplin, souvent, pour de nombreux jeunes qui se lancent dans la vie professionnelle !