Lors de la coupure du ruban inaugural, de gauche à droite : Benoît et Isabelle Thouvenin, franchisés McDo, Stéphane Leclair, propriétaire du futur magasin Leclerc de Bapaume, Cindy Gérard, directrice du restaurant, Jean-Paul Delevoye, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), ancien maire de Bapaume, et Jean-Jacques Cottel, député-maire de Bapaume et président de la communauté de communes du Sud Artois.
Le célèbre fast-food américain a ouvert début novembre son 1 435e restaurant McDo à Bapaume, près du péage de l’autoroute A1. A l’inquiétude de quelques commerçants bapalmois s’opposent l’emploi de plus d’une trentaine de salariés et une attractivité nouvelle pour le Sud-Artois.
Une implantation désirée. Jean-Paul Delevoye, qui a suivi le projet d’implantation lorsqu’il était maire de Bapaume, estime que «30 emplois à Bapaume, c’est l’équivalent de 300 à Arras, des personnes de notre territoire au cœur d’une entreprise qui sait aller de l’avant». Jean-Jacques Cottel, député-maire de Bapaume et président de la communauté de communes du Sud-Artois, mise sur McDo et le futur Leclerc Express pour dynamiser le tissu des entreprises locales. Comme il l’exprime, «nos zones d’activité sont complètes et il faut désormais penser à aménager d’autres parcelles. Il ne faut pas se plaindre que des marques investissent notre Sud-Artois mais bien se poser la question du comment suivre le mouvement».
Le réseau s’étoffe sur l’Arrageois. La nouvelle implantation est la 5e dans l’Arrageois après Arras, Beaurains, Dainville et Fresnes-les-Montauban. Benoît Thouvenin a ouvert en octobre 2010 le restaurant de Beaurains, devenu depuis une locomotive dans la zone commerciale Boréal-Parc. Avec cette nouvelle franchise, le chef d’entreprise souhaite continuer à travailler avec les acteurs locaux et se fournir autant que faire se peut sur le territoire. Ainsi, il a fait appel aux établissements Carnel d’Hamelincourt pour la réalisation des espaces verts. Par ailleurs, une ferme voisine, de Béhagnies, fournit une partie des pommes de terre pour la confection des frites. Benoît Thouvenin estime que «s’il peut contribuer à ce que les automobilistes fassent une halte à Bapaume, à chacun ensuite de les retenir». Ces propos encourageants sont à relayer pour que chacun prenne sa part dans le devenir économique du territoire. Ainsi, la Ville a mis à l’étude une signalétique adaptée à l’entrée de la cité. Dernièrement, l’hôtel-restaurant La Paix à Bapaume a réouvert ses portes. Que du bonheur, comme on dit…