Laurenty propreté à l’assaut du marché français

Depuis une année, le groupe belge Laurenty a posé ses valises dans le douaisis. L’entreprise familiale spécialisée dans le nettoyage souhaite y créer une succursale à part entière et à terme employer entre 300 et 400 personnes. Laurenty arrive également dans l’hexagone avec des techniques de nettoyage différentes et innovantes. Explications.

Sébastien Lamal, Freddy Hornez et Charlotte Dumont sont les représentants de l’entreprise belge sur le territoire régional. Depuis un peu plus d’une année, ils démarchent les potentiels clients et commencent à remporter de beaux marchés.
Sébastien Lamal, Freddy Hornez et Charlotte Dumont sont les représentants de l’entreprise belge sur le territoire régional. Depuis un peu plus d’une année, ils démarchent les potentiels clients et commencent à remporter de beaux marchés.
ACT'Presse

Sébastien Lamal, Freddy Hornez et Charlotte Dumont sont les représentants de l’entreprise belge sur le territoire régional. Depuis un peu plus d’une année, ils démarchent les potentiels clients et commencent à remporter de beaux marchés.

Société belge créée dans les années 1950 en Belgique, la SAS Laurenty propreté est dirigée par la famille Laurenty depuis trois générations. L’entreprise qui emploie un peu plus de
4 500 personnes, compte environ 5 000 clients et réalise un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 120 millions d’euros. « En Belgique notre entreprise est spécialisée dans l’entretien général, cela englobe le lavage de vitres, l’entretien de bureaux ou encore le nettoyage industriel », souligne Freddy Hornez, responsable de la succursale française.
Depuis une année, le groupe Outre-Quiévrain a choisi de se développer en France, « nous avons choisi de commencer à nous développer sur le secteur des Hauts-de-France, il y a en région un important vivier de PME et de grands groupes », poursuit-il. Laurenty a la volonté de se développer en passant par des petits marchés, une manière pour le groupe belge de se faire une place sur un secteur fortement concurrentiel, mais aussi et surtout de proposer sur le marché français des solutions et des techniques innovantes.
Douai constitue également un choix stratégique pour la société qui envisage, une fois qu’elle aura su se constituer un vivier de clients suffisant, elle pourra continuer à se développer en région et pourquoi pas un peu partout en France. « Douai a une position centrale et bien desservie par les axes routiers et autoroutiers, c’est ce que nous cherchions pour aborder le marché français. » C’est également sur le territoire de la CAD que le groupe a trouvé des locaux et un accompagnement à la hauteur de ses exigences.

Les techniques belges. Après un peu plus d’une année, le groupe Laurenty a su convaincre quelques clients et compte aujourd’hui 8 salariés. « Nous suivons à la lettre le business plan que nous avions défini avant de nous installer à Douai. Avec le tissu d’entreprise, tout se passe bien, en revanche, la situation est un peu plus compliquée avec les collectivités, il faut répondre à des appels d’offres. Ce n’est pas notre priorité aujourd’hui », précise le directeur de l’agence de Douai.
Là où la société Laurenty compte bien faire la différence, c’est par rapport aux techniques et méthodes utilisées qui sont différentes à celles couramment utilisées en France. « Nous avons développé des méthodes de travail particulières, nous utilisons notamment la glace sèche pour le nettoyage dans l’agroalimentaire et sur certaines surfaces sensibles. » Pour faire simple, cette technique consiste à utiliser des petits pellets de CO2 envoyés sur les surfaces à nettoyer. Lors du contact avec la surface, les pellets se transforment en gaz et font se détacher les éventuelles saletés.
Le groupe a décroché plusieurs marchés de niche qui lui permettent de s’offrir de la notoriété et prouver l’efficacité des techniques proposées. « D’ici 5 ans, nous souhaitons pouvoir structurer la succursale comme en Belgique. À savoir, 35 salariés en encadrement et 300 à 400 salariés sur le terrain », développe Freddy Hornez, qui rêve d’ouvrir d’autres agences en France et se voit bien un jour sous le soleil de la Côte d’Azur.
Reste que le groupe Laurenty se laisse le temps pour atteindre ce rythme de croisière et n’a pas fixé de réels objectifs chiffrés, l’équipe en place à Douai travaille donc sereinement et sans pression. « Il ne nous manque qu’une grosse différence référence dans nos différents domaines d’intervention (automobile, agroalimentaire et tertiaire) », conclut le directeur de succursale. La prospection opérée sur le douaisis depuis un peu plus d’une année devrait rapidement permettre de trouver ces entreprises et offrir au groupe Laurenty ce qui lui manque pour réellement décoller sur le territoire français.