Lancement de la couveuse Dunkerque-Littoral

Dispositif d’accompagnement à la création d’activité, la couveuse permet aux futurs créateurs de tester à moindre risque leur activité sur le terrain de la réalité. Les Dunkerquois peuvent désormais eux aussi en profiter.

Légende : Remise d’un chèque de 12000€ de la Caisse d’Epargne Nord France Europe pour GBE Flandre Création lors du lancement officiel de la Couveuse Dunkerque Littoral.
Légende : Remise d’un chèque de 12000€ de la Caisse d’Epargne Nord France Europe pour GBE Flandre Création lors du lancement officiel de la Couveuse Dunkerque Littoral.
D.R.

Remise d’un chèque de 12 000€ de la Caisse d’Epargne Nord France Europe pour GBE Flandre création, lors du lancement officiel de la couveuse Dunkerque-Littoral.

Il y a la Chambre de commerce, la Chambre des métiers, la boutique de gestion Flandre création, Entreprendre ensemble, l’Ecole de la 2e chance, la Ruche d’entreprises, etc. Depuis le début d’année, avec l’ouverture de la couveuse Dunkerque-Littoral, la région dunkerquoise compte une nouvelle structure d’aide à la création. Initiée par la BGE Flandre création, cette nouvelle structure vient compléter la couverture régionale des couveuses, qui en compte à ce jour près de 200, tout en venant «parfaire l’offre d’accompagnement et de soutien aux futurs créateurs d’entreprise du territoire dunkerquois», insistait Yves Leprêtre, président de l’entité dunkerquoise. Ouverte à tout public, la couveuse pourra accueillir jusqu’à 20 personnes par an, soit une douzaine de «couvés» en simultané qui seront là pour une durée maximale d’un an. «Mais les porteurs de projet dont l’intention est de passer par la phase de test en couveuse ne sont admissibles que si l’accompagnement et l’aide au montage ont été réalisés», précisait François Vialard, responsable de la structure. Après quoi, il leur suffira de vendre leur projet et leur motivation au comité d’admission, lequel, composé des financeurs, partenaires et membres du conseil d’administration, se réunit toutes les six semaines pour statuer sur les nouvelles entrées. Quant aux sorties, «le bon moment de sortie est celui qui permet au couvé de créer efficacement et déjà avec un chiffre d’affaires réalisé», résumait le responsable. Entre les deux, le créateur profite des avantages d’être en couveuse, moyennant des frais de gestion équivalant à 10% de sa marge brute, pour tester grandeur nature son activité. Et se forger des compétences de chef d’entreprise : négociation commerciale, supports de communication ciblés, plan de trésorerie, fiscalité et autres aspects de la gestion d’entreprise sont détaillés dans différents ateliers, en plus des rendez-vous individuels et échanges entre couvés organisés pendant toute la durée du séjour. «La première chose que fait un porteur de projet c’est de prendre le risque de créer, rappelait Jo Dairin, vice-président de la communauté urbaine de Dunkerque, en charge du volet économique. Avec cette couveuse, on peut tenter l’expérience, on peut créer tout en ayant une garantie pour quelque temps : c’est un plus pour les futurs créateurs. On est là pour les aider, parce que c’est formidable de pouvoir créer et d’être son propre chef.» «La force et la vitalité d’un tissu économique passent par les grosses entreprises mais aussi par le tissu vivant des petites, moyennes et très petites entreprises. La naissance de cette couveuse est donc une belle chose et une nécessité», concluait Henri Jean, le sous-préfet.