Criquetot-sur-Longueville : La zone d’activités Varenne et Scie s’étendra sur 18 ha supplémentaires
Toutes les parcelles de la zone d’activités de Varenne et Scie à Criquetot-sur-Longueville sont occupées par des entreprises. Pourtant, les demandes d’installations continuent à affluer. Pour répondre à cette problématique, la communauté de communes Terroir de Caux négocie afin d’étendre la zone.
« Les 8,5 hectares de la zone d’activités de Varenne et Scie, à Criquetot-sur-Longueville, sont tous occupés. Au total, une douzaine d’entreprises y sont installées et la liste d’attente pour de futures installations est croissante », introduit Cherif Diallo, chargé de développement économique à la communauté de communes Terroir de Caux.
Pour répondre à la demande, la communauté de communes a pour projet d’agrandir cette zone de 18 hectares supplémentaires. « Non seulement, nous devons répondre à la demande d’artisans et d’industriels, mais il nous faut aussi anticiper la construction, dans un rayon de 30 kilomètres, d’un EPR à Penly, afin de pouvoir héberger, entre autres, les sous-traitants » confie le chargé de développement économique.
Des négociations encore en cours
Si cette zone est tant plébiscitée, c’est parce qu’elle jouit d’une position stratégique avantageuse pour les entreprises. Proche de la RN47, à 10-15 minutes de Dieppe et à 20 minutes de Rouen. « Elle est au pied de l’autoroute, il y a une sortie juste à côté. De plus, nos prix sont attractifs » ajoute Cherif Diallo. Preuve que cette zone attire tous les types d’activités, dans les entreprises actuelles installées, on peut trouver un logisticien pharmaceutique, un cabinet comptable ou même un mécanicien de précisions, entre autres.
Et même si cette zone d’activités, a été désignée il y a quatre ans, comme zone de développement prioritaire par le Scot (Schéma de cohérence territorial) du Pays dieppois / Terroir de Caux, les négociations pour l’agrandissement sont encore en cours. Les 18 hectares supplémentaires proviennent de terres agricoles, et il faut donc trouver un compromis pour l’acquisition des parcelles qui prenne en compte l’intérêt des agriculteurs.
La Safer mobilisée
« Les négociations sont en bonne voie. On a mandaté la Safer Normandie à nos côtés, car elle peut apporter des terres agricoles en échange de celles qui seront utilisées pour l’agrandissement. Bien sûr, les agriculteurs qui perdent des terres seront indemnisés en fonction du préjudice » témoigne Cherif Diallo. Toutefois, si les négociations venaient à s’enliser, les délégués communautaires ont engagé en parallèle une procédure de déclaration d’utilité publique (DUP) en vue d’expropriations. « Nous privilégions cependant les négociations à l’amiable » assure Cherif Diallo.