La voiture électrique en pays de Sarrebourg
17. C’est le nombre de bornes de recharge pour les véhicules électriques installées dans onze communes de la Communauté de communes Sarrebourg Moselle Sud. L’initiative s’inscrit dans une hausse des immatriculations en France. Progressivement, la voiture verte grignote des parts de marché. Elle répond à une demande nouvelle de l’automobiliste.
Pour booster la mobilité électrique, la Communauté de communes Sarrebourg Moselle Sud a mis à disposition du grand public un réseau de 17 bornes de recharge situées à Abreschviller, Fénétrange, Héming, Langatte, Lorquin, Moussey, Niderviller, Plaine-De-Walsch, Réding, Sarrebourg et Troisfontaines. Deux types de bornes sont disponibles : la première, standard, d’une puissance de 22 kW et rechargeable en 5 h environ. La seconde, d’une puissance de 44 kW, dite rapide, effectue une recharge complète en 1 h environ. Tarif : 0,25 euro par kWh consommé. Pour recharger un véhicule électrique, deux possibilités : commander une carte ou un badge RFID FRESHMILE sur le site web : www.freshmile.com/conducteurs/. L’application Freschmile est téléchargeable sur un smartphone à partir de Google Play ou de l’App Store. La plateforme internet et l’application permettent de localiser l’ensemble des bornes de recharge pour véhicules électriques en France et en Europe : mon.freschmile.com. La démarche de l’intercommunalité s’inscrit dans une évolution progressive et régulière du véhicule électrique en France. L’année 2020 est en train de battre tous les records en la matière. A la fin octobre, plus de 80 000 voitures électriques avaient été immatriculées en France. Pour la globalité de 2019, ce chiffre était de 42 764, contre 17 240 en 2015 et 2626 en 2011. On mesure la progression.
Rebond après le 1er confinement
La part de marché se situe actuellement entre 2 et 3 % du parc automobile. Cela semble marginal, mais la demande est là. Autre segment porteur : celui de l’hybride rechargeable. Il est notamment porté par les marques allemandes. Renault et PSA ont présenté également de nouveaux modèles. Dans ce panorama, le diesel poursuit son déclin. Le gazole représente cependant 35 % des ventes de véhicules neufs, loin derrière les véhicules essence qui pèsent 60 % du marché français. Parmi la quarantaine de modèles en mode électrique disponibles, deux viennent en tête des ventes à fin octobre : la Renault Zoé avec 28 487 unités vendues (35,36 % du marché), devant la Peugeot E-208 avec 14 134 véhicules écoulés (17,54 %). En observant les ventes de ces 10 premiers mois, l’effondrement relatif lors du premier confinement n’a en rien altéré la performance globale. Le mois de juin a été un mois record avec 13 727 ventes. Septembre et octobre ont été prolixes avec une moyenne de 10 000 ventes mensuelles. Pour 2021, les observateurs du marché prévoient la même dynamique, malgré les incertitudes liées à la crise sanitaire.