Aménagement
La ville de Guise retrouve de son attractivité
La halle de marché Marie de Lorraine a été inaugurée le 24 septembre dernier avant prochainement le tiers-lieu La passerelle 70 et l’école de musique en 2023. En dix ans, ces projets d’envergure portés par la ville et la communauté de communes Thiérache Sambre et Oise ont contribué à redynamiser le centre-ville et à renforcer l’attractivité du territoire.
Aménagée dans un ancien commerce de l’emblématique rue Camille-Desmoulins à Guise, la halle de marché est l’un des projets phares entrepris dans le cadre du dispositif Petites villes de demain auquel la ville adhère depuis 2021. L’aménagement de cet espace entre dans la dynamique de revitalisation du centre-ville entreprise, elle, dès 2015.
Pari réussi
Pour François-Xaxier Favaudon, Directeur général des services (DGS) à la communauté de communes, « le pari est réussi », celui de redonner à la ville de Guise de l’attractivité, en particulier à cet axe qui relie les deux sites historiques de la ville, le Familistère et le château-fort.
Pari réussi puisque, explique-t-il, aujourd’hui, concernant la rue Camille-Desmoulins, la tendance s’est inversée, « le privé se montre de nouveau intéressé ». La halle de marché récemment inaugurée comporte un espace couvert mais également une ruelle qui favorise la circulation entre la rue commerçante et le square des Minimes ainsi qu'avec le parking.
Une fois la rue Camille-Desmoulins revitalisée, l’idée, poursuit François-Xavier Favaudon, a été d’étendre la stratégie de redynamisation à la Place d’armes, avec annoncée pour novembre, l’inauguration du tiers-lieu La passerelle 70 en lieu et place de l’ancien centre social. Ce lieu de vie a été pensé « comme un centre social modernisé, réinventé », explique encore le DGS, avec une délocalisation d’activités dans les communes alentours. Car François-Xavier Favaudon l’affirme, « Guise ne peut pas vivre sans les villages alentours et inversement ».
Offre touristique mais pas que…
Le tiers-lieu comportera divers espaces modulables dont un dédié à la formation où les étudiants post-bac pourront bénéficier d’un accompagnement personnalisé, la mobilité étant sur ce territoire de Thiérache, identifié comme un frein. Les élus entendent saisir toutes les opportunités pour établir « un équilibre territorial réel », et les idées ne manquent pas : valoriser les maisons éclusières, utiliser le parcours de Stevenson sur l’Oise… Les initiateurs de cette stratégie se doivent de travailler sur deux axes en parallèle : le développement touristique et l’offre de services proposée aux locaux.
De nouveaux axes de travail
Pari réussi mais « une dynamique à consolider », tempère François-Xavier Favaudon, qui annonce de nouveaux axes de travail et notamment celui de l’habitat, pour répondre à la problématique du vieillissement de la population.
Un projet est à l’étude concernant l’acquisition d’une friche pour y aménager en partenariat avec un bailleur social, un hébergement pour les anciens mais la réflexion se porte aussi sur l’idée d’un écoquartier pour proposer un modèle d’habitat plus moderne. Pas moins de 25 projets répertoriés ont permis à la ville d’entrer dans le dispositif Petites villes de demain mais, reconnaît François-Xavier Favaudon, « les élus ont également saisi l’opportunité du PACTE Sambre-Avesnois ».
