Environnement
La V52, un chantier «vert» pour le Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle
La portion meurthe-et-mosellane de la véloroute V52, reliant Paris à Strasbourg, affiche un caractère écologique avec l’utilisation d’un enrobé nouvelle génération développé par l’entreprise Colas. Une donne souhaitée par le Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle, maître d’ouvrage des travaux d’aménagement le long du canal de la Marne-au-Rhin à l’Est et à l’Ouest de Nancy.
Un gain d’émission de CO2 de 50 %, pour la conception d’une partie de la véloroute V52 reliant Paris à Strasbourg, cela a tout son sens ! Le Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle, maître d’ouvrage des travaux d’aménagement de cette infrastructure le long du canal de la Marne-au-Rhin à l’Est et à l’Ouest de Nancy, en a fait un de ses critères en termes d’utilisation de procédés.
Sur la tranche de travaux, d’une quinzaine de kilomètres entre Maron et Foug, c’est un enrobé de nouvelle génération qui est ainsi utilisé. Cet enrobé à froid (température d’application inférieure à 40 degrés) a été développé par l’entreprise Colas retenue pour ces travaux. Il est constitué de 90 % d’agrégats d’enrobés.
Bilan carbone amélioré
Le département s’est appuyé sur un écocomparateur pour sélectionner les entreprises chargées des opérations. «La formule utilisée permet ce gain d’émission de CO2 par rapport à une solution classique à froid. La formule est notamment moins cassante lors de déformations liées par exemple aux remontées racinaires ou au mouvement en profondeur des berges ou de talus», explique l’exécutif du département.
Pour améliorer son bilan carbone, Colas a également installer une centrale mobile à enrobé à Chaudeney-sur-Moselle à proximité du chantier. «L’utilisation d’agrégats d’enrobés à fort taux permet de valoriser les déchets issus des routes départementales. Ce choix est également économique. Le coût de l’enrobé à froid est de l’ordre de 108 € la tonne, celui de l’enrobé classique de 130 € la tonne.»