La start-up prend son envol et se trouve de nouveaux locaux
Pur produit d’EuraTechnologies, la start-up Mazeberry a déménagé et s’est trouvé des locaux à sa mesure et à son image. De quoi se laisser le temps de grandir encore.
Créée et incubée à EuraTechnologies, la start-up Mazeberry a, quand elle a commencé à grandir, pris des locaux juste à côté de la maison mère, dans le bâtiment Urbawood. Mais le temps est venu pour l’entreprise fondée par Thibault Lemay de quitter définitivement le nid et de prendre son envol. Il faut dire que la start-up pousse vite : si Thibault Lemay ne communique pas le chiffre d’affaires de Mazeberry, il assure que celui-ci «double chaque année», pour atteindre bientôt «plusieurs millions d’euros». La start-up, spécialisée dans l’édition de logiciels marketing à destination des professionnels du e-commerce, compte déjà près de 200 sites clients, parmi lesquels Les 3 Suisses ou Sarenza, répartis dans une vingtaine de pays. Elle leur propose des solutions pour les aider à évaluer le coût et la rentabilité de leurs campagnes de publicité en ligne. Des solutions clés en main, s’adressant aux grands groupes du e-commerce pour les aider à rationaliser leur présence sur le Net.
C’est donc du côté de La Madeleine que Mazeberry a posé ses valises, dans des bureaux qu’elle a aménagés selon la philosophie qui lui est propre : d’un côté, un grand espace de travail ; de l’autre, un vaste espace de détente, entre table de ping-pong, cuisine, mini-golf… et une grande terrasse, encore en travaux mais attendue avec impatience par l’équipe, «pour les barbecues». «Nous avons imaginé nos futurs locaux pendant un an, avant de trouver cette adresse, retrace Thibault Lemay. C’est vraiment la façon dont nous envisageons notre entreprise, où nous mélangeons le travail et le fun, au travers de notre concours de cuisine ou de sorties en équipe. Nous avons trouvé l’endroit où imaginer tout ça et continuer d’avancer.» Avec une croissance de 1 660% sur quatre ans, Mazeberry s’apprête à grandir encore, en doublant à court terme son effectif, et cherche activement de nouvelles recrues. De quinze salariés, la start-up devrait passer à trente cette année. Tous trouveront leur place dans les nouveaux locaux, désormais calibrés pour les accueillir.