Initiative
La semaine de l’entrepreneuriat des jeunes de l’Adie va passer par la Moselle
Du 5 au 9 juin, l’Adie se mobilise partout en France au travers d'événements en présentiel et en distanciel pour actionner les leviers propices à cette forte appétence des moins de 30 ans pour l’entrepreneuriat.
73 % des jeunes moins de 25 ans envisagent de créer leur propre entreprise à un moment de leur vie et pour 56 % d’entre eux, c’est même un projet de court terme auquel ils ont bien l’intention de donner vie d’ici cinq ans. Paradoxalement, les jeunes représentent toujours une minorité des entrepreneurs en France (14 %). Nombre d’entre eux renoncent en effet à se lancer, par manque d’argent ou parce qu’ils ne savent tout simplement pas comment s’y prendre, faute de conseils, d’accompagnement. Pour mieux comprendre les mécanismes de ce gâchis d’initiatives, l’Adie présentera en juin les résultats d’une étude inédite sur les jeunes et l’entrepreneuriat et organisera une semaine de sensibilisation à leur attention, du 5 au 9 juin, partout en France et en ligne, 400 ateliers, conférences, webconférences et séances de mentorats gratuits ouverts à toute personne intéressée par l’entrepreneuriat. La liste du programme est en cours de finalisation.
Comme un tremplin...
Plus d’une vingtaine de temps forts se tiendront dans la région Grand Est, plusieurs concerneront la Moselle. En 2022, l’Adie a financé et accompagné 4 724 jeunes de moins de 30 ans, soit 41 % de plus qu’en 2021 (1 358 en Grand Est, pour un montant global d’aides de 6,55 M€). Cette forte progression tient à la mobilisation de ses équipes sur le terrain, qui sont allées à leur rencontre dans les missions locales, les agences Pôle emploi, les associations de quartiers et sur les réseaux sociaux pour les informer sur les solutions qui existent pour leur permettre de se lancer. Le microcrédit et l'accompagnement apportés par les conseillers et bénévoles de l’association sont en effet particulièrement adaptés pour les jeunes créateurs d’entreprise dont les projets ne trouvent bien souvent pas de financement bancaire, leur manque d’expérience étant jugée comme un facteur assimilé à un manque de crédibilité de leur projet. L'Adie joue ici autant un rôle de levier que de passerelle facilitant l'ambition d'émancipation de ces jeunes, via l'accès à l'entrepreneuriat.