La Sealock : fournisseur responsable et engagé

Toujours un temps d’avance sur les autres entreprises de sa catégorie : la PME Sealock accumule depuis plusieurs années bon nombre de certifications. Elle vient de décrocher un label jusqu’alors réservé aux grands groupes et souhaite partager avec ses clients et fournisseurs son éthique d’entreprise responsable.

Jean-Marc Barki est un chef d'entreprise engagé pour le développement de son entreprise et la pérennisation de l'emploi.
Jean-Marc Barki est un chef d'entreprise engagé pour le développement de son entreprise et la pérennisation de l'emploi.
ACT'Presse

Jean-Marc Barki est un chef d'entreprise engagé pour le développement de son entreprise et la pérennisation de l'emploi.

Arrivée en France en 1996, la Sealock, une entreprise de 25 salariés implantée à Sallaumines, s’est rapidement intéressée aux  certifications. En 2003 elle obtenait sa première certification : l’ISO 9001 version 2000. «Cela n’était qu’une étape et nous avons rapidement embrayé sur la certification environnementale ISO 14 001, puis, logiquement, vers une évolution qui concerne la responsabilité sociétale ISO 26 000», raconte son directeur, Jean-Marc Barki.

La PME, certifiée ISO 26 000 depuis l’année 2013, s’est ensuite intéressée à l’OHAS 18 000 qui correspondant à toutes les fonctions QSE dans l’entreprise.
En parallèle, Jean-Marc Barki a souhaité signer plusieurs chartes, notamment celle de la relation interentreprises mise en place par le ministère du Redressement productif et la CDAF (Compagnie des acheteurs de France). «Dans ce cadre, nous avons travaillé avec plusieurs entreprises. Nous nous sommes fait auditer afin de détecter les choses qui fonctionnaient ou non, en termes d’organisation chez les uns et les autres.»
Cette expérience très enrichissante a mis en exergue le fait que l’entreprise avait mis en place une éthique, une méthode de travail qui lui est propre et qui porte ses fruits.

 Aller plus loin. La PME, qui bénéficie du savoir-faire certain de ses membres, a récemment eu connaissance du label «Fournisseur responsable», initialement réservé aux grands groupes et ETI. «J’avais envie de savoir si une entreprise comme la nôtre pouvait également l’obtenir», explique Jean-Marc Barki.
Sur la base du volontariat, un panel de dix petites entreprises pilotes a été audité par la médiation interentreprises et il en est ressorti que la Sealock pouvait postuler au même titre que les ETI. «Finalement, le 3 décembre dernier, deux entreprises ont obtenu le label, nous sommes les seuls à l’échelle de la région», souligne le dirigeant.
Moralité : la taille importe peu en matière de pérennité. «Aujourd’hui, j’aimerais que l’on serve d’exemple et que notre entreprise soit plébiscitée pour les idées qu’elle met en avant.»
Ainsi, alors que dans quelques jours l’entreprise devrait recevoir la certification ISO 18 000, Jean-Marc Barki pense d’ores et déjà à la prochaine étape car «il s’agit de pérenniser l’entreprise et permettre à ses salariés de travailler».
Si le label “Fournisseur responsable” s’est concrétisé par la signature d’un nouveau gros client du domaine de l’agroalimentaire, l’essentiel pour la société de Sallaumines est de toujours avancer sans oublier son cœur de métier.