La Sambre-Avesnois territoire expérimental

Le siège social de la BGE du territoire Sambre Avesnois se trouve maintenant près du zoo de Maubeuge. L’inauguration de l’emménagement dans ces nouveaux locaux date d’avril.
Le siège social de la BGE du territoire Sambre Avesnois se trouve maintenant près du zoo de Maubeuge. L’inauguration de l’emménagement dans ces nouveaux locaux date d’avril.
D.R.

Le siège social de la BGE du territoire Sambre-Avesnois se trouve maintenant près du zoo de Maubeuge. L’inauguration de l’emménagement dans ces nouveaux locaux date d’avril.

 

A la suite d’un appel à projets du Conseil régional, la BGE a obtenu cette année une mission d’accompagnement spécifique et expérimentale (pour trois ans) des projets relevant de l’économie sociale et solidaire. Et ce, pour deux territoires : la Flandre-Intérieure et la Sambre-Avesnois.

Cette mission se rattache à la politique publique actuelle visant à développer l’ESS. Les institutions y voient notamment un gisement d’activités ainsi qu’un facteur de développement des territoires où l’emploi est rare. C’est particulièrement vrai en Sambre-Avesnois où une démarche pilotée et financée à la fois par la Région et l’Agglomération Maubeuge Val de Sambre se poursuit (diagnostic, répertoire…).

En quoi consiste cette mission ? Lionel Dupureur, responsable territorial BGE pour la Sambre-Avesnois, explique : «Pour nous, il s’agit d’accompagner d’une façon spécifique les porteurs de projet qui s’inscrivent dans l’ESS, c’est-à-dire dans l’utilité sociale, le non-lucratif, le développement local, la gestion démocratique, ce qui ne se limite plus au domaine associatif…»

Cette approche s’organise, dit-il, autour de trois axes : la sensibilisation du grand public et des prescripteurs de tous ordres (Pôle emploi, banquiers, élus…) qui ont besoin de bien comprendre de quoi il s’agit ; l’accueil et l’accompagnement sur mesure des porteurs de projet et leur suivi après création. Région et Département financent.

«Depuis le printemps, nous avons accompagné trois créations, précise Lionel Dupureur, une micro-crèche, une école de cirque, une ferme pédagogique.» D’autres dossiers sont en cours : un projet d’association pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP), dossier transmis à l’association “A petits pas”, et un projet de maison d’assistance maternelle.