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La préfecture de Meurthe-et-Moselle entend verdir l’économie

À l’occasion d’un point de début d’année avec la presse locale, Françoise Souliman, la préfète de Meurthe-et-Moselle est revenue sur la situation économique du département. Entre bons et mauvais signaux, l’État entend notamment accentuer son action de verdissement de l’économie via la poursuite du plan France 2030 et le développement des Fonds verts.

«En Meurthe-et-Moselle en matière économique, c’est comme au niveau national, il y a de bons et de mauvais signaux», assure Françoise Souliman, la préfète de Meurthe-et-Moselle.
«En Meurthe-et-Moselle en matière économique, c’est comme au niveau national, il y a de bons et de mauvais signaux», assure Françoise Souliman, la préfète de Meurthe-et-Moselle.

«En dehors de l’incertitude générale, le terreau en dessous n’est pas mauvais !» C’est ainsi que Françoise Souliman, la préfète de Meurthe-et-Moselle, qualifie la situation économique du département à l’occasion d’un point de début d’année, le 16 janvier, avec la presse locale.

«C’est comme au niveau national, il y a des bons et de mauvais signaux.» Dans le chapitre mauvais signaux : la baisse générale des chiffres d’affaires notamment dans le commerce et le bâtiment.

Les difficultés de recrutement de certains secteurs d’activité sont toujours présentes freinant le développement d’un pan de l’écosystème entrepreneurial. «Nous attendons beaucoup de la nouvelle organisation de France Travail sur ce sujet», assure Françoise Souliman.

Côté bons signaux : l’investissement se veut dynamique et il devrait être de nouveau soutenu via la politique étatique du plan France 2030.

80 000 € pour chaque Territoire d’Industrie

Pour cette année, l’État entend le booster avec un fléchage sur la transition énergétique des entreprises et la sacro-sainte décarbonation.

Les territoires labellisés Territoires d’industrie (Val de Lorraine, Métropole du Grand Nancy, Terres de Lorraine et Pays du Lunévillois) devraient se voir doter cette année de 80 000 € chacun histoire de continuer à poursuivre leur stratégie d’accélération de la transition écologique et de la réindustrialisation des territoires.

Ce «verdissement de l’économie», comme le qualifie la représentante de l’État, passe notamment par les Fonds verts (dispositif pour accélérer la transition écologique dans les territoires). Au 12 M€ annoncés en Meurthe-et-Moselle viennent s’ajouter les quelques 8 M€ de crédits régionaux.

Premier exemple en Meurthe-et-Moselle : St Hubert à Ludres sera soutenu, à hauteur de 300 000 €, pour la mise en place d’une nouvelle ligne de production dédiée à sa nouvelle gamme de produits Saint-Hubeurre. Ce produit mixe des matières grasses végétales et du babeurre, un coproduit de la production du beurre actuellement non valorisé.

Lutte contre les déchets des entreprises luxembourgeoises 
Des déchets d’entreprises luxembourgeoises déposés en France ! Dans le cadre du plan étatique de restauration de la sécurité du quotidien souhaité par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, le plan meurthe-et-mosellan comporte ce volet de la lutte contre ses déchets (licites et illicites) déposées par certaines entreprises transfrontalières. Sur le terrain, des journées d’inspection et des contrôles aléatoires sont effectués. La sous-préfecture de Briey se chargeant des déchets licites, celle de Thionville des déchets illicites.