Pépinière d’entreprises de la Communauté d’agglomération du Pays de Saint-Omer
La Pepso fête ses 15 ans
À l’occasion des 15 ans de la Pepso, Joël Duquenoy, président de la Capso, et Sabrina Smati, directrice de la structure, font le bilan et dressent les perspectives d’emploi sur le territoire.
La Pepso fête ses 15 ans ! Pour l’occasion, la pépinière d’entreprises de la Communauté d’agglomération du Pays de Saint-Omer (Capso) a dressé un bilan très positif, le 30 juin dernier. Une satisfaction pour Joël Duquenoy, président de la Capso, qui a toujours cru en la pépinière d’entreprises.
Au total, 600 emplois ont été créés à travers la pépinière. «90 % de ces entreprises restent dans le Pays de Saint-Omer. C’est une grande fierté pour nous», se réjouit Sabrina Smati, directrice de la Pepso. D’autant plus que certaines sociétés commencent à rayonner à l’échelle nationale et internationale, dont Tme Engineering, Fimatech…
Pendant plus de quatre ans, les entreprises sont accueillies et suivies. «Nous l’avons conçue pour tout type d’activité et de porteurs de projets», assure Sabrina Smati. Depuis la création de la structure, de nouveaux marchés se sont développés, dont les métiers du digital, du développement durable et de l’environnement. Face à ces changements sociétaux, la Pepso a gardé un esprit de convivialité. Ce qui continue de séduire plusieurs entreprises comme Opalys digital et E.I.A.
La directrice entend bien continuer sur cette lancée. «Nous allons impliquer les entrepreneurs de demain - étudiants, collégiens, lycéens - à réfléchir autour de la pépinière du futur», atteste-t-elle. Un appel à idées sera ouvert en septembre prochain, jusqu’à avril 2024. Des bureaux sont toujours disponibles et d’autres vont se libérer à la rentrée. L’occasion d’accompagner plus d’entreprises. «Les ateliers sont victimes de leur succès. Il n’y a aucune possibilité de réservation pour le moment», complète la directrice de la Pepso.
Des défis à relever
A l’origine de ce projet, une situation locale délicate. «Avant 2008, nous avions perdu beaucoup d’emplois sur le territoire. Plus de 2 000 emplois chez Arc. Il fallait trouver des outils novateurs pour des nouvelles entreprises», renchérit le président de la Capso. Aujourd’hui, le territoire s’est bien redressé avec la construction d’un écosystème en faveur de l’entrepreneuriat. «Il y a tout un travail de coordination qui s’est développé entre la BGE, des incubateurs, la chambre des métiers…», constate Sabrina Smati.
Mais Le Pays de Saint-Omer se retrouve face à divers enjeux. L’emploi sur le Dunkerquois ne cesse de se développer et propose des salaires plus attractifs. Un impact qui se fera ressentir dans les prochaines années. «Il faut que l’on continue de donner cette envie d’entreprendre aux habitants et que les entrepreneurs restent ici», admet Joël Duquenoy. Mais l’élu doit aussi composer avec des restrictions liées aux limitations ZAN. «C’est un combat quotidiennement pour trouver des terrains pour des sociétés», conclut le président de la Capso.