La Moselle et Metz confirment leur performance en attractivité et marketing territorial

La crise sanitaire, doublée d’incertitudes socio-économiques, a accéléré la modification des conditions de travail et le rapport des salariés à celui-ci. Sans doute, cette quête de sens, que l’on analyse actuellement à la loupe et que l’on évoque souvent sans trop savoir sa réalité et sa concrétisation dans nos quotidiens, existait avant la pandémie. Clairement, elle s’est désinhibée chez beaucoup de salariés, lesquels, quand beaucoup la susurraient, la voyaient comme chimérique, la revendiquent et l’expriment fortement aujourd’hui.

La ville de taille moyenne plébiscitée

Ces mêmes salariés, encouragés notamment par le développement sans précédent du télétravail auraient, selon de nombreuses études ou une certaine croyance populaire, massivement éprouvé le désir de quitter les grandes villes pour «se mettre au vert». La situation, et c’est ce que confirme l’étude de Ma Nouvelle Ville, mérite d’être nuancée. Pour cause, une telle mobilité géographique n’est pas si aisée et de nombreux facteurs sont à prendre en considération pour la mener à bien. Parmi les principales idées reçues, celle que le télétravail a été l’un des principaux moteurs des envies d’ailleurs des salariés : seuls 12 % des répondants le juge comme un élément déterminant. De la même façon, la mise au vert n’arrive qu’en lointaine position dans les principales motivations des salariés avec seulement 1 répondant sur 2 l’estimant comme «importante» à leurs yeux (19 % «très importante»). Ainsi, si le fait de trouver «un meilleur équilibre de vie» apparait globalement comme un objectif pour les salariés mobiles (83 %), c’est davantage vers des villes à taille moyenne (60 %), ou à proximité, qu’ils se tournent. Ils sont en effet 72 % à considérer les atouts de la ville (services, offre culturelle, loisirs) comme déterminants et la même proportion à avoir déclaré souhaiter réduire le temps de transport entre leur domicile et leur lieu de travail. Les villes à taille humaine, alliant dynamisme économique et qualité de vie demeurent prisées.

La mobilité géographique, atout pour l'entreprise

Du côté des potentiels freins à la réalisation d’un projet de mobilité, le logement (76 %) est le principal. C’est donc sans surprise que les prix de l’immobilier dans la ville de destination semblent comme déterminant pour 68 % des sondés. L’attente d’une mutation ou d’une opportunité d’emploi (64 %) constitue le deuxième frein important. Un lien emploi-logement qui figure donc comme absolument nécessaire à considérer. En atteste la récente signature entre l'État et Action Logement d'une convention de partenariat visant à accompagner les mobilités professionnelles de toutes les personnes engagées vers un retour à l'emploi. Pour les entreprises, prendre en compte ce phénomène semble primordial. Celles basées dans les villes moyennes et confrontées à des difficultés de recrutement pourraient en tirer profit, avec l’accueil de profils autrefois concentrés dans les grandes métropoles. Celles qui seraient confrontées à des demandes de mutation ou de passages en télétravail ont tout autant intérêt à répondre, d’une manière ou d’une autre, aux attentes de leurs collaborateurs. Dans les deux cas, l’accompagnement à la mobilité géographique constitue un levier RH, qu’il soit d’attractivité ou de fidélisation.

Moselle Attractivité, ambassadeur d'un territoire dynamique

C’est ici l’un des points forts de la Moselle de ne pas souffrir de carence d’attractivité. Metz est dans le même cas. Ainsi, la ville est pourvoyeuse d’emplois avec un taux de 5,45 % d’offres d’emploi en CDI pour 100 habitants. L’un des meilleur taux de l’Hexagone en la matière. Les collectivités territoriales mettent en place de vraies et efficaces politiques de marketing et d’actions pour attirer dans leurs murs les actifs en quête de renouveau, d’horizons personnels et professionnels différentes, d’espaces d’épanouissement. On connaît toute l’efficience de Moselle Attractivité, devenue au fil des ans une marque reconnue de notre territoire, bien au-delà de son périmètre géographique. L’entité, agence de développement économique et touristique, a engagé depuis l’été dernier - en partenariat étroit avec son écosystème économique - un plan d’actions reposant sur le triptyque «Viens-Reste-Reviens». Convaincue que les priorités d’une politique d’attractivité économique résident tout autant dans l’attraction et la fidélisation des talents que dans l’implantation de nouvelles entreprises, Moselle Attractivité a, entre autres, signé une convention avec Ma Nouvelle Ville pour favoriser la mobilité professionnelle vers les territoires mosellans.

Le salarié est un habitant, un citoyen

Filiale du groupe Action Logement, Ma Nouvelle Ville est un réseau national spécialisé depuis vingt-cinq ans dans l’accompagnement des salariés en situation de mobilité professionnelle et géographique. Il aide plus de 25 000 d'entre eux et leurs familles par an. Un soutien porte particulièrement sur la recherche et la mise en service d’un logement, les démarches administratives, la scolarisation des enfants, la présentation du tissu associatif et sportif… Quelques paramètres parmi d’autres qui composent le cadre de vie d’un habitant. Cet accueil sur mesure, en lien avec le tissu local, est un atout supplémentaire pour attirer les talents en quête d’une meilleure qualité de vie en Moselle. Le dispositif s’adresse aux entreprises de toutes tailles qui s’implantent ou se développent en Moselle. Son coût peut être pris en charge par l’aide MOBILI-PASS® d’Action Logement ou via la convention signée entre Moselle Attractivité et Ma Nouvelle Ville. On le voit, par cette passerelle d’entrée, c’est toute une logique d’intégration dans un cadre de vie renouvelé qui s’articule, se déploie et se déroule quotidiennement. En somme, être bien dans sa ville...