La Mer de sable attend 360 000 visiteurs en 2022
Le parc d’attraction, basé à Ermenonville, a ouvert ses portes ce 9 avril. Le parc affiche des objectifs ambitieux.
Samedi 9 avril, à l’heure de la réouverture de La Mer de Sable, à Ermenonville, le covid semblait bien loin. De quoi rendre Antoine Lacarrière, directeur du parc d’attraction, optimiste pour la saison 2022. « Nous voulons accueillir 360 000 visiteurs cette année, et 400 000 l’année prochaine, pour les 60 ans du parc ».
Des chiffres ambitieux qui s’appuient sur une belle reprise l’année dernière, malgré les contraintes sanitaires. « La saison dernière a été compliquée, mais nous avons fait preuve d’agilité, résume Antoine Lacarrière. En 2021, la fréquentation a augmenté de 57 % par rapport à 2020 ». Sur la période d’ouverture, amputée de trois mois, l’activité a été proche de celle enregistrée en 2019 (340 000 visiteurs sur une saison complète).
Des visiteurs acteurs
Pour monter en puissance, le parc s’appuie sur un calendrier d’ouverture élargi, notamment en mai et sur la période d’Halloween qui donne lieu à des événements spéciaux. « Sur cette période de fin d’année, nous attirons des visiteurs un peu plus âgés que notre public habituel », note Antoine Lacarrière. Pour autant, le responsable entend rester centré sur les couples avec des enfants entre 3 et 12 ans vivant dans un rayon de 45 minutes de trajet, cœur de cible de la mer de sable. « Nous sommes le premier parc que l’on fait en famille ».
Le site de loisirs entend également renforcer son attractivité en s’appuyant sur la Silver Mountain, un coaster familial construit par Vekoma, mis en service l’année dernière. Du côté des nouveautés, on trouve le spectacle « Coup de foudre et coups de poudre » et une parade « La grande marche de l’Ouest » où chacun pourra choisir de défiler avec les Indiens, les Cow-boys ou les Mexicains. « C’est une façon d’offrir aux visiteurs l’occasion d’être acteurs de leur journée, ce qu’ils demandent de plus en plus », note le directeur.
Des défis
Un labyrinthe imposant, « Fort dédale », doit également prochainement ouvrir. Malheureusement, son ouverture a dû être repoussée de quelques jours. « Il est fabriqué en bois et nous connaissons une rupture d’approvisionnement », explique encore le directeur.
Le site de loisirs doit faire face à d’autres défis. « Nous avons de grosses difficultés à recruter, notamment pour les postes en restauration », regrette Antoine Lacarrière. Pour inciter les candidatures, de nombreuses actions ont été mises en place. « Nous proposons des formations aux salariés, nous avons créé une application de covoiturage… Nous avons également construit un lieu, au sein du parc, où le personnel peut faire ses pauses avec le maximum de confort. Mais il faudra attendre un peu pour voir si cela porte ses fruits ».
Enfin, la hausse du coût de l’énergie n’est pas sans conséquence. « Nous consommons, en électricité, comme un petit village de 7 000 personnes », illustre le directeur. Lequel estime que trouver des alternatives adaptées est également un jeu environnemental prioritaire. Malgré ce contexte, les tarifs n’ont été augmentés que de cinquante centimes. « Je suis très attaché à rester en dessous des 30 euros, pour que les billets restent accessibles à tous », conclut Antoine Lacarrière.