La French Tech Lille met en avant 100 acteurs de la tech et de l’innovation
Le 23 juin dernier, la French Tech Lille a mis à l'honneur, pour la première fois, les 100 professionnels qui font bouger la tech et l’innovation en Hauts-de-France. Nommé HDF100, cet événement fut l’occasion d’exposer des personnalités de la région.
«Notre écosystème en Hauts-de-France est riche, il bouge, se renforce et s’améliore. La Central French Tech, ici, est faite pour créer la rencontre et être un facilitateur.» Sam Dahmani, directeur général délégué à la French Tech Lille, a présenté le 23 juin, dans un bâtiment de la zone d’EuraTechnologies, les 100 personnalités qui font bouger la tech et l’innovation dans la région Hauts-de-France. Au programme du HDF100, des entreprises aux profils variés qui militent pour un même combat : s’étendre dans la région, voir grand et profiter de cet écosystème comme tremplin.
Une première
De la start-up WeLoveDevs à la société en pleine expansion ClicData, en passant par les labos de recherche Inria, toutes les trajectoires ont été mises à l’honneur lors de cette première édition. «Cette volonté de mettre en avant l’ensemble de ces personnalités, c’est aussi en faire des rôles modèles", détaille Sam Dahmani avant d’ajouter : "Il faut faire en sorte d’inspirer.»
Pour établir la liste de ces 100 personnalités, plusieurs critères de sélection ont été établis. Ces acteurs devaient, tout d’abord, provenir du monde entrepreneurial ou économique. La diversité était aussi un point important : «Nous sommes aujourd’hui à 91% d’hommes pour 9% de femmes dans le domaine de la tech… Il faut y remédier.» La French Tech Lille s'est donc basée sur une sélection comptant 35% de femmes, mais aussi 30 % des professionnels situés en dehors de la Métropole.
Dernier critère et non des moindres, l’écosystème French Tech Lille a fait le choix de ne pas se restreindre aux chefs d’entreprise. «On voulait une représentation du monde sociétal la plus juste possible, avec des acteurs publics et privés, des chefs de projet… pour montrer que ce n’est pas la casquette qui fait, mais l’envie avant tout», explique le directeur général délégué.
Une question de reconnaissance ?
Cette
première vise à inciter d’autres porteurs de projet à se lancer. C’est aussi
une façon de valoriser le territoire et de mettre en avant les pépites locales.
«Demain, il faudra que l’impact du HDF100 soit suffisamment fort pour
qu’on dise : "je veux œuvrer davantage parce que, entre autres, je vais
être reconnu pour ce que je fais"», ambitionne Sam Dahmani. L'édition 2022
signe ainsi le grand départ d’HDF100, qui reviendra chaque année…