La formation pour combattre la morosité

En ces temps de crise, les affaires marquent le pas. Les agents immobiliers de la FNAIM ne peuvent échapper à ce constat. Et si c'était le moment idéal pour booster la formation ?

De G. à D. : M. Eric Herbez, agent immobilier boulonnais, MM. Jacky Chapelot, Pascal Dufour, Alain Potier et M. Francis Ruelle, maire de Wimereux.
De G. à D. : M. Eric Herbez, agent immobilier boulonnais, MM. Jacky Chapelot, Pascal Dufour, Alain Potier et M. Francis Ruelle, maire de Wimereux.

La FNAIM n’a jamais lésiné sur la formation. Les règles internes de cette chambre syndicale des agents immobiliers impose que chaque cabinet doit participer à deux formations par an, que cette formation soit suivie par le titulaire de la carte professionnelle ou par ses collaborateurs. Lors de la récente assemblée générale des adhérents du Pas-de-Calais tenue à Wimereux, il a été souligné que 41 formations ont été dispensées en 2012. Elles concernaient douze cabinets. Quelques-uns se sont distingués puisque deux cabinets ont suivi cinq formations ; deux autres, quatre ; et deux autres encore ont été jusqu’à trois formations. “Notre fédération a, depuis de nombreuses années, fixé la barre très haut sur la formation“, a constaté Alain Potier, président départemental. En écho, Pascal Dufour, président régional, devait situer les enjeux : “En période de crise, des entreprises vont se créer avec ceux qui ont de bonnes idées, d’où la nécessité d’une bonne formation.” Pensée au niveau régional et déclinée dans les deux départements, la formation est une arme contre la morosité des affaires. En témoignent la prochaine problématique étudiée dans le Nord − “L’optimisation de la découverte vendeur” − et celle du Pas-de-Calais − “Comment avoir la mainmise sur son quartier ?”. Moins de mandats signifie des méthodes plus fines pour approcher les affaires et les conclure en abaissant les frais fixes. 

Le contact avec les pouvoirs publics maintenus. Cette assemblée générale fut l’occasion pour Jacky Chapelot, vice-président national, de décrire les démarches effectuées auprès du cabinet de Mme Duflot en vue de la discussion au Parlement de la loi que la ministre en charge du Logement entend porter. M. Chapelot qui estime que, “si nous ne sommes pas entendus, nous aurons au moins été écoutés”, a signalé quelques avancées qui ont été permises par ces entretiens. Il a exhorté l’assistance à relayer cette démarche nationale par des contacts de terrain avec les députés et sénateurs du département.