Les travaux de réaménagement du Château de Brabois, projet porté par le Carrefour d’accompagnement public social (CAPs) de Rosières-aux-Salines, devraient débuter fin juin au plus tard pour une livraison annoncée en 2022. Le projet vise à en faire un lieu central d’accueil et de rencontres avec restaurant, hôtel, hébergement, services aux entreprises, le tout dans une volonté de créer un véritable carrefour inclusif et de lien social. Coût annoncé : plus 5 M€. La Fondation Lotharingie soutient le projet.
Un restaurant, une brasserie, une résidence hôtelière version habitat inclusif, un Esat (Établissement et services d’aide par le travail) hôtel, des services aux entreprises via une Maison de l’innovation technopolitaine ! Le vaste programme de réaménagement et de rénovation du Château de Brabois à Villers-lès-Nancy sur le Technopôle Henri Poincaré est en marche. «Les travaux devraient débuter au plus tard à la fin juin pour une ouverture du dispositif en 2022», assure Mahmoud Sodki, le directeur du pôle développement et offre du CAPs de Rosières-aux-Salines et référent opérationnel du projet. Le projet du CAPs a été retenu en 2016 suite à un appel d’offres lancé par la Métropole du Grand Nancy (propriétaire de l’édifice depuis 1995). Le CAPs exploitera le site dans le cadre d’un bail emphytéotique administratif.
100 % Esat
Reste aujourd’hui à mener à bien l’opération. Plus de 5 M€ de travaux (dont près de 4 M€ pour la rénovation) sont annoncés. L’investissement sera assuré par le CAPs. Histoire d’amener de l’eau au moulin, l’organisme vient de signer une convention avec la Fondation Lotharingie abritée par la Fondation du Patrimoine. Objectif : collecter 150 000 € (les bons de souscription sont possibles sur le site : www.fondation-patrimoine.org/64790). «L’établissement sera à 100 % un Esat. Notre projet vise à renforcer la mixité sociale et l’emploi des personnes handicapées et à changer le regard sur ces personnes.» Le recrutement vient d’ailleurs de débuter et un plan de formation est en cours de montage, notamment, avec le Greta. Sur une superficie de près de 1 700 m², cette nouvelle offre entend s’afficher comme une des plus indéniables (et nécessaires) dans cette partie de l’agglomération nancéienne. Le tout avec cette volonté affichée d’en faire un véritable carrefour inclusif et de lien social.