La députée LFI Rachel Kéké défend son maintien dans un logement social

La députée LFI Rachel Kéké, ex-femme de chambre, a assuré vendredi avoir conservé son logement social depuis qu'elle est élue en toute légalité, rappelant que sa "vie d'avant continuera après son mandat"...

La députée LFI Rachel Kéké à l'Assemblée nationale à Paris, le 13 février 2023 © Ludovic MARIN
La députée LFI Rachel Kéké à l'Assemblée nationale à Paris, le 13 février 2023 © Ludovic MARIN

La députée LFI Rachel Kéké, ex-femme de chambre, a assuré vendredi avoir conservé son logement social depuis qu'elle est élue en toute légalité, rappelant que sa "vie d'avant continuera après son mandat", dans un communiqué diffusé sur X (ex-Twitter).

La députée, qui habite un logement social à Chevilly-Larue (Val-de-Marne) depuis sept ans, est soutenue par le leader des Insoumis Jean-Luc Mélenchon. Il a dénoncé sur X une "nouvelle polémique des fachos", après que certains médias ont dénoncé le fait qu'elle n'a pas quitté son logement, alors qu'elle dispose désormais d'une indemnité de députée qui lui permet de louer un appartement dans le privé.

Jean-Luc Mélenchon a dit souhaiter qu'elle reste dans ce logement HLM "quitte à ce que son loyer soit adapté", soulignant lui aussi qu'elle n'était "pas élue à vie". "Et c’est une bonne chose que les élus du peuple n’abandonnent pas la vie des leurs", a-t-il poursuivi.

Dans son communiqué, Mme Kéké explique avoir pris contact avec son bailleur social dès son élection en juin 2022. Ce dernier l'a informée qu'elle pouvait rester dans son appartement en payant "un surloyer".

C'est le choix qu'elle a fait, pour ses quatre enfants "qui ont leur vie ici", et "pour mener à bien (son) mandat au plus près des réalités de terrain", précise-t-elle.

"Toute ma vie j'ai été travailleuse précaire, j'ai vécu toute ma vie dans des quartiers populaires", explique Rachel Kéké, qui "ne conçoit pas son rôle d'élue comme une carrière". 

"Ma vie d'avant continue et continuera après mon mandat de députée", justifie-t-elle, en dénonçant "une énième attaque de l'extrême droite".   

La militante CGT et ex-porte-parole de la longue grève des femmes de chambre de l'hôtel Ibis Batignolles, qui l'a fait connaitre, avait été élue en juin 2022, en battant au second tour l'ancienne ministre des Sports, Roxana Maracineanu.

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