La coopérative représente quelque 2 700 éleveurs

Basée à Cambrai, elle regroupe maintenant des élevages situés dans le Nord et en Picardie. Tendance : le nombre des exploitations diminue toujours mais les troupeaux s’agrandissent.

Photo prise dans le bocage de l’Avesnois Thiérache, là où les troupeaux sont en moyenne plus importants.
Photo prise dans le bocage de l’Avesnois Thiérache, là où les troupeaux sont en moyenne plus importants.
D.R.

Photo prise dans le bocage de l’Avesnois Thiérache, là où les troupeaux sont en moyenne plus importants.

La coopérative «Avenir conseil élevage» (ACE) est née de la réunion, l’an dernier, de deux organismes dédiés aux conseils et mesures des performances dans le domaine de l’élevage laitier. Pour le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie, il y avait auparavant trois structures rattachées au réseau France conseil élevage. Si celle du Pas-de-Calais a été maintenue, l’association Nord conseil élevage (au Quesnoy dans l’Avesnois) et la coopérative ELC 3 de Picardie (Amiens et Laon) ont fusionné. Avec une direction commune (Isabelle Holvoët), un conseil d’administration de 23 personnes, un siège à Cambrai et cinq antennes réorganisant les «bassins de production» situés dans les quatre départements de la Somme, de l’Oise, de l’Aisne et du Nord (avec l’Avesnois-Thiérache et les Flandres). ACE revendique le 4e  rang des bassins laitiers français.

Nouveau siège depuis la mi-2013. Les documents de communication de la nouvelle entité précisent que la réflexion avait été engagée en 2010 et que la fusion a été effective le 29 février 2012. Avenir conseil élevage − installée auparavant dans la zone industrielle de Cantimpré −  a  pu disposer des locaux de Pôle emploi appelé à se relocaliser, depuis la mi-2013, sur le site de la gare de Cambrai en voie de restructuration. Ce sont les cotisations des adhérents qui financent la nouvelle coopérative. S’y ajoutent des aides des conseils régional et généraux.

La coopérative agricole représente environ 2 600 éleveurs et fait travailler 202 personnes, en majorité à temps partiel.

L’activité de la coopérative. Les documents précisent l’activité d’ACE. Elle fait du conseil en élevage, c’est-à-dire en «conduite des troupeaux», réalise des contrôles des «performances individuelles des bovins» en fonction de la qualité du lait voulue par l’industrie… S’y ajoutent le «conseil spécialisé», c’est-à-dire, tout ce qui concerne l’application et le respect des règlements découlant de la Politique agricole commune, des normes (fertilisation, nourriture, bâtiments, technologies nouvelles).

Si la tendance est toujours à la baisse du nombre des éleveurs (par arrêt ou regroupement), celui des vaches laitières (évaluées à 148 450 et environ 4 500 vaches allaitantes) serait plutôt stable, avec une moyenne de 58 vaches par troupeau. Notons au passage que les moyennes les plus élevées sont dans le bocage de l’Avesnois-Thiérache (71).

En 2013, parmi les préoccupations de la coopérative, figure, bien sûr, le coût des matières premières servant à l’alimentation animale. Les vaches nourries à l’herbe sont rares et ce sont les objectifs économiques qui dictent notamment la composition de la nourriture. Il faut y ajouter la préparation de «l’après-quotas», à partir de 2015.

Renseignements : 03.27.72.66.66. BP 50341 − 59400 Cambrai. contact@a-cel.fr