«Un avenir économique résolument optimiste»

Osartis-Marquion est reconnue pour apporter un soin constant à sa politique de développement économique, tout en étant attentive à son statut de collectivité à taille humaine et à la mise en valeur de son territoire urbain et rural, une de ses particularités.

Pour zoomer et découvrir plus particulièrement ses points d’excellence, nous avons rencontré les chevilles ouvrières de son développement économique : les vice-présidents Dominique Bertout (développement économique et touristique) et Jean-François Lemaire (développement rural, eau, assainissement et cours d’eau d’intérêt communautaire), Laurent Turpin, conseiller communautaire (tourisme et village patrimoine, représentant au sein d’Arras Pays d’Artois tourisme), Stéphane Comble, directeur du développement économique et de l’aménagement du territoire, Cyril Louvet, responsable du service communication et promotion du territoire, et Géraldine Csizmadia, chargée de communication.

La Gazette : "Un avenir économique résolument optimiste", avez-vous dit en mot d’accueil. Pouvez-vous caractériser votre optimisme ?

Un de nos premiers atouts réside naturellement dans notre situation géographique, idéalement traversée par l’A1, l’A26 et l’A2. Les entrepreneurs qui choisissent notre territoire sont unanimes quand il s’agit de mettre en avant cette desserte. Par ailleurs, nous sommes en lien direct avec les grandes agglomérations voisines (Arras, Douai, Lens, Cambrai) et la Région parisienne, également avec les pays du Nord de l’Europe.

Les sept zones économiques, hors l’espace e-valley inauguré dernièrement (320 ha), répondent avantageusement aux projets de nombreux secteurs d’activité en lien avec les spécificités de notre territoire. Notre équipe, très motivée, a prouvé sa réactivité vis-à-vis de tous les porteurs de projet. Point important pour le maillage d’activités artisanales et commerciales sur le territoire, la fibre est déployée sur 100% des communes. Et nous bénéficions de grands projets structurants tels que le canal Seine-Nord Europe et le futur port intérieur de Marquion.

Vous semblez très mobilisés sur les recrutements. Il y a des raisons particulières ?

C’est exact, il y a une forte volonté politique de donner la priorité au développement économique, à l’emploi et à la formation, naturellement sans négliger les autres priorités bien souvent complémentaires. Présents depuis les premières démarches opérées pour la reconversion du site Stora Enso, nous poursuivons notre accompagnement pour qu’un maximum des emplois proposés soient pourvus par des habitants du territoire.

Ainsi, le groupe ID Logistics, qui assurera des prestations logistiques pour une grande entreprise du e-commerce au sein du bâtiment de 70 000 m² édifié sur l’ancien parc à bois, va recruter 500 personnes par vagues successives jusqu’à la fin de cette année. Pour Osartis-Marquion, qui a subi les conséquences négatives des restructurations industrielles opérées depuis deux décennies, c’est un juste retour des choses.

Le recrutement d’un nombre aussi important de salariés dans un délai si court est une prouesse considérable, et nous avons collectivement relevé le défi avec Pôle emploi, nos élus et agents, en organisant des réunions d’information dans les communes et en relayant toutes les opportunités présentées. Cette approche que nous qualifions de vertueuse, est un des marqueurs de notre action auprès des entreprises qui nous font confiance en s’installant sur notre territoire. C’est aussi une façon de soutenir les porteurs de projet.

Quelle est la situation du foncier sur votre territoire ?

Nos sept zones d’activités communautaires actuelles ont un très bon taux de remplissage et représentent un facteur clé d’attractivité du territoire. Nous avons eu de nombreuses implantations au cours de ces dernières années. Le fait que le territoire sera bientôt intégralement fibré est un réel plus pour les porteurs de projet.

À noter la présence de DBT à Brebières, expert européen des bornes de recharge rapide pour véhicules électriques, sélectionné à la deuxième édition de la Grande Exposition du fabriqué en France au palais de l’Élysée les 3 et 4 juillet derniers. Par ailleurs, quelques friches sont encore en cours de revitalisation.

Vous avez une communication importante sur les savoir-faire locaux et le tourisme. Qu’en est-il ?

Oui, nous touchons ici à l’ADN d’Osartis-Marquion qui veut préserver sa qualité de vie et sa proximité avec les habitants sur un territoire urbain et rural. Chaque commune a son mot à dire. Le développement de l’artisanat local et de commerces de proximité est encouragé et accompagné avec des animations et des événements spécifiques.

L’adhésion d’Osartis-Marquion à l’Office de tourisme Arras Pays d’Artois lui permet d’être intégrée dans l’offre touristique locale et régionale, et donne de sérieuses perspectives de développement de l’industrie touristique locale (hébergements gîtes, chambres d’hôtes, camping, restauration, activités diverses, produits du terroir, etc.).

On pense à Ecoland à Palluel, un concept dépaysant et écoresponsable d’hébergements touristiques intégrés à la nature, ou à la ferme pédagogique du Domaine à Quéant. Nous souhaitons un territoire équilibré en termes d’activités, ces projets répondent pleinement à notre vision du développement.