Énergie
La chaudière biomasse du réseau de chaleur de Toul est arrivée
La ville de Toul vient de réceptionner, le 6 décembre, la chaufferie biomasse de son réseau de chaleur. Le dernier tronçon de cette infrastructure sera mis en service au printemps prochain. D’une longueur de 12,5 km, ce réseau permettra d’alimenter en chaleur renouvelable l’équivalent de plus de 2 400 logements.
8,5 MW ! C’est la puissance affichée de la chaufferie biomasse du réseau de chaleur de la ville de Toul. La «bête» a été réceptionnée le 6 décembre.
Elle s’affiche comme la pièce maîtresse du réseau de chaleur toulois. D’une longueur de 12,5 km, le dernier tronçon sera mis en service au printemps prochain. Il permettra d’alimenter en chaleur renouvelable l’équivalent de plus de 2 400 logements.
«Ce réseau de chaleur est un réel projet de transition énergétique au service de notre territoire. Il permettra aux abonnés une maîtrise durable des coûts de l’énergie, décorrélés des prix des énergies fossiles tout en garantissant une sécurisation de leur fourniture d’énergie par l’utilisation d’une ressources locale», assure Alde Harmand, le maire de Toul.
10 000 tonnes de bois-énergie par an
Engie Solutions s’est vu confié la conception, la réalisation et l’exploitation de ce réseau pour une durée de vingt-cinq ans par l’intermédiaire de Toul Energie, société dédié à sa gestion.
«Ce réseau de chaleur illustre le savoir-faire de nos équipes et notre engagement continu à mettre en œuvre des solutions décarbonées, locales et compétitives au service des villes», explique Matthieu Bonvoisin, directeur Nord-Est d’Engie Solutions.
Le réseau desservira une cinquantaine de bâtiments publics, tertiaires et résidentiels collectifs
La
chaufferie biomasse sera approvisionnée chaque année par plus de 10
000 tonnes de bois-énergie provenant d’un rayon de moins de 120
kilomètres autour de la ville de Toul. Le recours à cette ressource
locale permettra d’éviter l’émission de 133 400 tonnes de CO2
sur les vingt-cinq ans de durée du contrat soit l’équivalent des
émissions de CO2
de 16 000 français sur une année.