La Bourse de Paris vers une septième séance de baisse consécutive

La Bourse de Paris recule de 0,24% jeudi dans les premiers échanges et se dirige vers sa septième séance de baisse d'affilée, une première depuis février 2022, braquée par la remontée des cours du pétrole...

La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris © ERIC PIERMONT
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris © ERIC PIERMONT

La Bourse de Paris recule de 0,24% jeudi dans les premiers échanges et se dirige vers sa septième séance de baisse d'affilée, une première depuis février 2022, braquée par la remontée des cours du pétrole et la faiblesse de la conjoncture économique. 

L'indice vedette CAC 40 reculait de 17,11 points à 7.176,98 points vers 09H20. Mercredi, il avait cédé 0,84%, plombé par les valeurs du luxe. 

La Bourse de New York a terminé dans le rouge mercredi, dans un marché sans entrain, marqué par des prises de bénéfice et avec en toile de fond le spectre de l'inflation: le Dow Jones a perdu 0,57% et le Nasdaq 1,06%.

Partout où les investisseurs regardent, les tensions sont présentes. En Europe, au ralentissement économique s'ajoute la remontée des prix des matières premières, qui fait peser un risque de reprise de l'inflation. 

Aux Etats-Unis à l'inverse, les perspectives économiques sont si bonnes que cela en devient "inconfortable" pour les investisseurs selon Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote: l'indicateur des services ISM de mercredi est resté à un niveau solide, et la composante des prix a augmenté plus que prévu, ravivant les craintes qu'elle se traduise par un nouvel emballement des prix. 

Ces éléments se traduisent aussi sur le marché obligataire par la remontée des taux des emprunts des Etats, qui se rapprochent de leur plus haut de l'année, atteint en août. 

En France, le déficit commercial sur les échanges de biens s'est stabilisé à 7,8 milliards d'euros en juillet, après avoir atteint 7,7 milliards en juin, ont indiqué les douanes jeudi.

En Chine, les exportations se sont de nouveau repliées en août, dernier signe d'une longue série d'indicateurs traduisant un ralentissement dans la deuxième économie mondiale, mais le gouvernement résiste toujours à l'idée d'un plan de relance.

Scor veut améliorer sa "valeur d'entreprises"

Le réassureur Scor (+2,79% à 29,08 euros) veut faire croître sa "valeur économique" de 9% par an jusqu'à 2026, selon un plan stratégique attendu de longue date et publié jeudi.

La valeur économique du groupe prend en compte la somme des fonds propres et les profits futurs attendus. 

Euronext CAC40

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