La Bourse de Paris termine parfaitement à l'équilibre

La Bourse de Paris a clôturé à l'équilibre mercredi, une petite détente sur le marché obligataire lui permettant d'échapper de justesse à une troisième...

La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris © ERIC PIERMONT
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris © ERIC PIERMONT

La Bourse de Paris a clôturé à l'équilibre mercredi, une petite détente sur le marché obligataire lui permettant d'échapper de justesse à une troisième séance de repli cette semaine.

L'indice vedette CAC 40 a lâché quelque 0,32 point (-0,00%) et clôture au plus bas depuis janvier. Mardi, la Bourse de Paris avait clôturé à 6.997,05 points, tombant en dessous du seuil des 7.000 points pour la première fois depuis mars 2023, au moment où la crise bancaire avait fait reculer toutes les Bourses mondiales.

Depuis plusieurs jours, les investisseurs ont les yeux braqués sur le marché obligataire, où le rendement des emprunts américains à 10 ans a de nouveau atteint son plus haut niveau en plus de 16 ans à 4,88%, avant de retomber à 4,73% en fin de séance. 

Le taux de la dette allemande à dix ans, qui fait référence sur le Vieux Continent, a quant à lui dépassé les 3% mercredi pour la première fois depuis 2011, mais se détendait aussi en fin de séance, à 2,92%.

"Le problème aujourd'hui est la vitesse d'appréciation des taux: c'est perçu comme difficilement contrôlable et c'est l'enjeu à court terme, or le marché n'a pas d'élément qui lui permette de dire si la vitesse va ralentir ou se stabiliser", commente Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement de Pictet AM.

Pour l'analyste, ce "mouvement de panique sur le marché obligataire" n'a "fondamentalement pas de raison" immédiate, les investisseurs attendant d'être rassurés sur la politique monétaire de la banque centrale américaine, qui se réunira en novembre "et par un risque de récession".

Côté valeurs, Atos, dont Yves Bernaert, 55 ans (ex-Accenture Technology Europe) a été nommé directeur général, a chuté de 6,70% à 5,91 euros. Construit à force d'acquisitions par son ex-patron Thierry Breton, le groupe informatique a essuyé de lourdes pertes depuis le départ de celui-ci pour la Commission européenne en 2019 et tente de restructurer ses activités.

Thales a lâché 1,91% à 128,60 euros à l'issue de la séance.

La cotation du groupe Casino était suspendue mercredi, "à la demande de la société, dans l'attente de la publication d'un communiqué de presse et jusqu'à nouvel avis", selon le site d'Euronext.

Euronext CAC40

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