La Bourse de Paris termine la semaine stable dans un environnement géopolitique incertain
La Bourse de Paris a terminé la séance de vendredi quasi stable, les investisseurs s'étant focalisés sur les tensions entre l'Iran et Israël qui n'ont pas abouti, à ce stade, à un embrasement du conflit au Moyen-Orient...
La Bourse de Paris a terminé la séance de vendredi quasi stable, les investisseurs s'étant focalisés sur les tensions entre l'Iran et Israël qui n'ont pas abouti, à ce stade, à un embrasement du conflit au Moyen-Orient ni à une flambée des prix du pétrole.
L'indice vedette CAC 40 a baissé de 0,85 point (-0,01%) à 8.022,41 points. Jeudi, il avait progressé de 0,52%, après avoir clôturé deux jours d'affilée sous le seuil des 8.000 points.
Sur la semaine, la cote parisienne a grappillé 0,14%, après deux semaines de repli.
Vendredi à l'aube, des explosions ont été entendues près d'une base militaire dans la région d'Ispahan dans le centre de l'Iran. Mais les autorités iraniennes ont minimisé l'impact de l'événement et n'ont pas accusé directement Israël, qui ne les a pas revendiquées.
Des médias américains, citant des responsables américains, ont affirmé qu'il s'agissait d'une opération israélienne.
"On s'est réveillé avec des sueurs froides en apprenant" ces événements, qui ont fait bondir les cours du pétrole de plus de 4% vers 05H00 (03H00 GMT), rapporte Yann Azuelos, gérant de portefeuille chez Mirabaud.
"Ce qui a fait peur au marché c'est la hausse du prix du baril de pétrole", explique-t-il.
Une hausse des prix du pétrole peut conduire à "un niveau d'inflation élevé", ce qui "ramènerait une complexité pour les banques centrales", qui ont relevé massivement leurs taux directeurs pour contenir la hausse des prix, poursuit Yann Azuelos.
Le fait que l'Iran ait minimisé les conséquences de ces explosions a réduit les craintes des marchés.
Ainsi, les prix du pétrole s'affichent en légère hausse vers 18H50.
"Si le pétrole recorrige, il y a toutes les raisons d'être plus détendu" du côté des actions, souligne Yann Azuelos.
L'Oréal plaît
L'Oréal a vu son action bondir de 5,04% à 444,95 euros, le marché saluant les résultats du premier trimestre du géant français des cosmétiques, supérieurs aux attentes des analystes.
Schneider Electric lorgne sur Bentley Systems
Schneider Electric a reculé de 3,23% à 208,40 euros après avoir annoncé des discussions pour "une potentielle transaction stratégique" avec la société de logiciels américaine Bentley Systems, valorisée à plus de 16 milliards de dollars (15 milliards d'euros).
Nouvelle secousse pour Edenred
L'action de la société française de services prépayés Edenred a terminé en baisse de près de 6,88% à 43,71 euros, après que l'agence de presse italienne Ansa a rapporté la demande de renvoi en procès de quatre cadres de l'entreprise en Italie dans une affaire d'escroquerie aux dépens de l'Etat.
EssilorLuxottica déçoit
Le géant de l'optique EssilorLuxottica a perdu 0,68% à 203,30 euros, malgré la publication d'un chiffre d'affaires en hausse au premier trimestre, le marché se focalisant sur la rentabilité du groupe qui a légèrement déçu les attentes des investisseurs, notamment à cause du coût de lancement de nouveaux produits.
Sodexo et Pluxee progressent
Le groupe de restauration collective et de services Sodexo a pris 1,62% à 78,55 euros après avoir publié un chiffre d'affaires en hausse de 4,5% et un bénéfice net au premier semestre de son exercice décalé en progression de 15,4%, ses premiers résultats après la scission de l'activité titres-restaurant. Cette dernière, baptisée Pluxee, et introduite en Bourse le 1er février, a grimpé de 5% à 26,69 euros, portée par un chiffre d'affaires meilleur qu'anticipé par les analystes.
Euronext CAC40
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