La Bourse de Paris stable sur son sommet

La Bourse de Paris était quasi stable (-0,03%) vendredi matin, s'accordant une séance de répit après avoir dépassé la barre des 7.900 points la veille pour la...

La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris © ERIC PIERMONT
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris © ERIC PIERMONT

La Bourse de Paris était quasi stable (-0,03%) vendredi matin, s'accordant une séance de répit après avoir dépassé la barre des 7.900 points la veille pour la première fois de son histoire. 

L'indice vedette CAC 40 cédait 2,31 points à 7.909,29 points vers 09H50. 

Jeudi, il a terminé en forte progression de 1,27%. Son nouveau record en séance s'établit désormais à 7.930,68 points.

Le Dax de Francfort a aussi enregistré de nouveaux records jeudi, tout comme les indices Dow Jones et S&P 500 de Wall Street, ainsi que le Nikkei à Tokyo.

Cette euphorie a été entraînée par les résultats records et meilleurs qu'attendu de Nvidia, géant américain des puces électroniques utilisées notamment dans l'intelligence artificielle.

Après un bond de plus de 16%, la capitalisation boursière du Nvidia a gonflé en une séance de plus de 200 milliards de dollars, pour se porter à 1.940 milliards de dollars. Nvidia redevient ainsi, comme à la mi-février, la troisième plus grosse capitalisation boursière de New York, derrière le duo de tête Apple-Microsoft.

Xavier Chapard, de l'équipe de recherche et stratégie de LBPAM, trouve "difficile à justifier fondamentalement" l’effet d’entraînement de Nvidia "sur le reste des actions mondiales, car l’impact de l’IA générative sur l’ensemble de l’économie mettra du temps à se matérialiser". 

"Il vient donc surtout de la hausse de l’appétit pour le risque, ce qui crée un risque de consolidation à court terme", estime-t-il.

Pour les analystes de Natixis CIB Research, les indices boursiers sont aussi tirés par "un environnement macroéconomique porteur, comme l’ont confirmé les indicateurs publiés ce jeudi, et ce en dépit de taux longs en hausse". 

Sur le plan de la politique monétaire, trois gouverneurs de la Réserve fédérale (Fed), la banque centrale américaine, ont continué jeudi à plaider pour la patience avant de commencer à baisser les taux, l'un d'eux affirmant même qu'il veut observer pour encore "au moins quelques mois supplémentaires" les chiffres de l'inflation.

A la suite de ces déclarations, les marchés ont encore un peu réduit leurs prévisions de l'ampleur des baisses des taux en 2024. 

Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt de l'emprunt de l'Etat français à dix ans s'établissait à 2,94% contre 2,91% la veille.

Fnac-Darty 

Le groupe Fnac-Darty a fait état jeudi d'un nouveau léger recul de ses ventes en 2023, à 7,87 milliards d'euros (-0,9%), tout en terminant l'année sur un bénéfice net de 50 millions d'euros, contre 32 millions de pertes en 2022. Son action grimpait de 8,54% à 26,68 euros. 

Euronext CAC40

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