La Bourse de Paris recule entraînée par le repli de LVMH

La Bourse de Paris recule dans les premiers échanges mardi, en partie lestée par le repli de LVMH, poids lourd de la cote parisienne...

La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris © ERIC PIERMONT
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris © ERIC PIERMONT

La Bourse de Paris recule dans les premiers échanges mardi, en partie lestée par le repli de LVMH, poids lourd de la cote parisienne, et sans rendez-vous macroéconomique majeur.

L'indice vedette CAC 40 cédait 0,19%, soit 13,88 points à 7.233,05 points vers 10H10. Lundi, il a clôturé en hausse de 0,18%, à 7.242,40 points, au plus haut depuis le 20 septembre.

Le recul de 1,23% à 708,90 euros du géant du luxe LVMH, après que la banque suisse UBS a abaissé sa recommandation d'achat du titre à "neutre", pesait sur le CAC 40.

Les analystes d'Oddo BHF réajustent eux aussi leurs prévisions sur LVMH, estimant qu'après un troisième trimestre "qui a montré une décélération visible de la croissance, tant chez LVMH que pour le secteur du luxe dans son ensemble", il n'y a pas lieu de "tabler à ce stade sur une amélioration de la situation générale" au quatrième trimestre, selon une note.

"Si nous restons prudents sur la perspective d'ensemble du secteur, nous pensons que la position relative du groupe reste plus favorable que la moyenne au vu de la solidité de ses marques phares (Louis Vuitton, Dior, Sephora pour ne citer que les plus importantes)", complète Oddo BHF.

Dans le même secteur, Kering reculait de 0,66% à 400,55 euros et Hermès prenait 0,32% à 1.947,80 euros. 

Sur le plan macroéconomique, aucun rendez-vous majeur n'est à l'agenda. Les investisseurs attendent dans le calme la publication des "minutes de la Fed", qui est le compte-rendu de la dernière réunion de l'institution monétaire américaine.

Les regards seront aussi tournés vers le géant américain de la technologie, Nvidia, très prisé par le secteur de l'intelligence artificielle.

Le secteur auto en baisse

Sur les dix premiers mois de l'année, le marché a crû de façon substantielle (16,7%), totalisant près de neuf millions d'unités. Mais il reste encore loin des volumes enregistrés avant le Covid-19 qui a désorganisé les chaînes d'approvisionnement, notamment des puces électroniques, selon les statistiques du secteur publiées mardi.

Sur la cote parisienne, Renault reculait de 0,91% à 35,22 euros, Stellantis lâchait 0,61% à 18,77 euros, Forvia 0,37% à 17,47 euros et Valeo 0,92% à 13,41 euros.

Euronext CAC40

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