La Bourse de Paris monte de nouveau après l'inflation américaine en juillet

La Bourse de Paris a gardé son élan mercredi (+0,79%), progressant avec la publication d'un indice d'inflation américain qui a dans l'ensemble satisfait les marchés, malgré quelques points noirs, dans une séance désertée...

La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris © ERIC PIERMONT
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris © ERIC PIERMONT

La Bourse de Paris a gardé son élan mercredi (+0,79%), progressant avec la publication d'un indice d'inflation américain qui a dans l'ensemble satisfait les marchés, malgré quelques points noirs, dans une séance désertée par de nombreux acteurs du marché. 

L'indice vedette CAC 40 a gagné 57,49 points à 7.333,36 points. Mardi, il avait gagné 0,35%, porté par l'indice des prix à la production aux Etats-Unis. C'est sa clôture la plus haute depuis le 1er août. 

Ces deux hausses "se font dans la semaine historiquement la plus faible en termes d'échanges" sur les marchés financiers, relativise Philippe Cohen, gérant de Kiplink. La cote parisienne restera ouverte jeudi 15 août, jour férié en France. 

La principale information de la semaine était la publication de l'inflation aux Etats-Unis pour le mois de juillet.

La possibilité d'une première baisse des taux aux Etats-Unis à l'occasion de la prochaine réunion de la Réserve fédérale (Fed), mi-septembre, a pris un peu plus d'épaisseur mercredi après ces données, montrant un nouveau ralentissement dans la hausse des prix. 

Sur un an, l'inflation aux Etats-Unis est ressortie à 2,9% en juillet, en léger ralentissement par rapport au mois précédent (3%), pour revenir à son niveau le plus bas depuis mars 2021.

Les investisseurs attendent avec impatience que la banque centrale américaine abaisse ses taux directeurs. Ils se sont inquiétés ces dernières semaines que ce premier relâchement de la politique monétaire n'arrive trop tard alors que l'économie du pays donne de plus en plus de signes d'essoufflement. 

Toutefois, en y regardant de plus près, si les prix des biens ont baissé, ceux des services en revanche sont repartis à la hausse, ce qui a fait grimacer certains analystes, pour qui la lutte contre l'inflation n'est pas encore gagnée.

Philippe Cohen voit ainsi la banque centrale baisser ses taux de 0,25 point de pourcentage en septembre, et pas de 0,50 point de pourcentage comme l'envisagent encore certains acteurs du marché. 

D'autres données sur l'inflation ont été publiées au cours de la journée. Au Royaume-Uni, elle est ressortie à 2,2% sur un an en juillet, un peu moins qu'attendu. En France, la deuxième estimation de l'inflation sur la période a été confirmée à 2,5% par l'Insee, mais a progressé un peu à 2,7% selon l'indice harmonisé européen. 

Le luxe reprend un peu d'éclat

A la peine depuis quelques mois, les entreprises du secteur du luxe sont remontées un peu mercredi, avec un gain de 2,06% à 2.077 euros pour Hermès et de 1,58% à 644,20 euros pour LVMH. Dans le secteur de la cosmétique, L'Oréal a gagné 1,00% à 380,55 euros. 

Vivendi en légère hausse

Le groupe Canal+, propriété du géant français des médias et de l'édition Vivendi, a annoncé mardi avoir conclu un accord de diffusion avec DAZN, le nouveau principal détenteur des droits de la Ligue 1, et renouvelé son accord avec beIN Sports, l'autre diffuseur du football français.

Vivendi a grappillé 0,11% à 9,51 euros.

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