La Bourse de Paris garde confiance avant l'inflation américaine

La Bourse de Paris a terminé en légère hausse de 0,20% mardi, établissant un nouveau record en clôture à la veille d'un indicateur de l'inflation aux Etats-Unis, le principal...

La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris © ERIC PIERMONT
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris © ERIC PIERMONT

La Bourse de Paris a terminé en légère hausse de 0,20% mardi, établissant un nouveau record en clôture à la veille d'un indicateur de l'inflation aux Etats-Unis, le principal évènement de la semaine boursière. 

L'indice vedette CAC 40 a gagné 16,52 points pour finir à 8.225,80 points, dépassant son niveau de vendredi (8.219,14 points). Lundi, il a terminé en légère baisse de 0,12%, mettant fin à une série de six hausses consécutives qui l'a porté à de nouveaux sommets.

Il n'a en revanche pas battu son record en séance, de 8.259,19 points.  

Après avoir connu une de ses meilleures performances hebdomadaires de 2024 la semaine passée, la cote parisienne est à l'arrêt avant l'indicateur d'inflation CPI aux Etats-Unis.

Après des chiffres supérieurs aux attentes lors des trois premiers mois de l'année, une quatrième mauvaise surprise consécutive égalerait un record, seulement atteint quatre fois lors des 25 dernières années. 

En avant-goût, les investisseurs ont eu le rapport sur les prix à la production pour avril mardi, qui a été mitigé.

D'un côté, ils ont été supérieurs aux attentes, ce qui a entraîné une baisse initiale. Mais celle-ci a été vite rattrapée car, dans le détail de la publication, "certains chiffres" importants aux yeux de la Banque centrale américaine ont dressé un meilleur tableau, selon Denis Khamphou, gérant de Myria. 

La prise de parole du président de la Banque centrale américaine, Jerome Powell, en fin de séance n'a pas bousculé les cours. Il a notamment dit que l'institution n'avait pas besoin d'attendre que l'inflation dans les services soit revenue dans la cible de 2% pour procéder à des premières baisses de taux directeurs. 

La persistance de l'inflation aux Etats-Unis a fait douter les investisseurs sur la possibilité de voir les taux d'intérêt directeurs reculer aux Etats-Unis au cours de l'année, mais la dernière réunion de la Fed et des données économiques un peu moins bonnes ont redonné plus d'arguments en faveur de cette option. 

Après les records sur plusieurs places européennes, "on reste positif sur les actions car on considère qu'il n'y aura pas une nouvelle hausse des taux, que l'économie américaine tient bien et que l'Europe aussi", développe M. Khamphou.   

Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt de l'emprunt de l'État français à 10 ans, l'échéance qui fait référence, est remonté au-dessus des 3% (3,04%).  

Société Générale aiguise des appétits

L'action de Société Générale a terminé en tête du CAC 40 (+3,79% à 27,26 euros) après une déclaration d'Emmanuel Macron se montrant ouvert à des rachats transfrontaliers dans le secteur bancaire.

Parmi les trois banques cotées sur l'indice phare CAC 40, Société Générale est la moins bien valorisée par les investisseurs. 

Veolia convainc

Le chiffre d'affaires du leader mondial des services environnementaux Veolia a légèrement reculé au premier trimestre 2024 de 1,7%, selon ses résultats publiés mardi. L'entreprise a par ailleurs remporté un contrat de 320 millions de dollars (300 millions d'euros) pour une usine de dessalement d'eau de mer aux Émirats Arabes Unis. 

L'action Veolia a gagné 2,13% à 29,66 euros. 

Euronext CAC40

34RJ69D