La Bourse de Paris finit quasi stable

La Bourse de Paris a terminé jeudi proche de l'équilibre (-0,10%), attendant dans le calme les chiffres du rapport sur l'emploi américain de vendredi, tandis que...

La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris © ERIC PIERMONT
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris © ERIC PIERMONT

La Bourse de Paris a terminé jeudi proche de l'équilibre (-0,10%), attendant dans le calme les chiffres du rapport sur l'emploi américain de vendredi, tandis que les taux d'intérêt obligataires restent bas.

L'indice vedette CAC 40 a cédé 7,47 points à 7.428,52 points. Mercredi, il avait terminé en hausse de 0,66%, à 7.435,99 points, son plus haut niveau de clôture depuis le 31 juillet. 

Le taux d'intérêt de l'emprunt français à 10 ans a encore légèrement baissé et se situe à un plus bas depuis début avril, à 2,73%, stable par rapport à mercredi. 

Les investisseurs retiennent leur souffle avant la publication du rapport mensuel de l'emploi américain de novembre, attendu vendredi et qui sera "la clé de voûte" de l'évolution des marchés dans les prochaines semaines, selon Mabrouk Chetouane, responsable de la stratégie marchés chez Natixis IM Solutions.

"Si le rapport sur l'emploi est véritablement solide, on ne peut pas exclure de voir une correction sur le marché obligataire et une respiration sur les actions", prévient-il, car les marchés ne jurent actuellement que par la politique monétaire et analysent toute donnée macroéconomique via ce prisme.

Dans les chiffres sur le marché de l'emploi, ils vont essayer de jauger si le ralentissement de l'économie américaine est assez important "pour faire changer la Réserve fédérale de braquet" ou bien si l'économie est toujours aussi résiliente pour envisager des baisses de taux d'intérêt directeurs. 

Pour ramener l'inflation sous contrôle, la banque centrale américaine a relevé brutalement ses taux directeurs depuis début 2022. Désormais, les chiffres montrent une nette décélération de l'inflation et les marchés anticipent déjà plusieurs baisses des taux de l'institution monétaire en 2024.

"La réaction du marché obligataire" aux derniers chiffres d'inflation américaine "est clairement une exagération, il convient de rester prudent sur la dynamique des marchés", estime Mabrouk Chetouane. 

Sanofi veut se soigner en Bourse

Le géant pharmaceutique français fait le pari de l'immunologie - qui traite des maladies du système immunitaire - et de la recherche et développement pour assurer "une croissance durable" au moins jusqu'en 2030, espérant ainsi restaurer la confiance des investisseurs. 

L'entreprise veut augmenter "de plus de 10 milliards d'euros le chiffre d'affaires annuel d'ici à 2030".

L'action avait chuté de près de 20% après l'annonce des plans stratégiques de l'entreprise en octobre. Elle a encore reculé de 1,20% à 85,10 euros après ces annonces.  

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