La Bourse de Paris en légère hausse en attendant des données économiques américaines

La Bourse de Paris évoluait en terrain positif mardi et attendait calmement la publication d'indicateurs économiques aux Etats-Unis, avec l'inflation américaine comme point d'orgue mercredi.

L'indice vedette CAC 40 avançait de 0,22% vers 09H45, soit de 15,40 points à 7.266,07 points. 

Lundi, le CAC 40 avait débuté la semaine par une séance atone, cédant 0,26% à la clôture, à 7.250,67 points.

"Les investisseurs ont les yeux rivés sur la publication, mercredi, de l'indice des prix à la consommation aux Etats-Unis, qui devrait faire la lumière sur les tendances d'inflation", commente Stephen Innes, analyste de Spi AM.

Le marché s'attend à une petite remontée de l'inflation mensuelle aux Etats-Unis à +0,2% en juillet contre -0,1% en juin, selon les prévisions de Briefing.com.

"Des chiffres d'inflation trop faibles pourraient amplifier les craintes de récession aux Etats-Unis, une inquiétude attisée par le rapport décevant sur l'emploi de la semaine dernière, qui a suscité des débats sur le calendrier des ajustements des taux d'intérêt par la Réserve fédérale" (Fed) a poursuivi l'analyste.

Les investisseurs craignent que les mesures de la banque centrale américaine pour ramener l'inflation sous contrôle aient poussé l'économie américaine en récession et s'attendent désormais à trois baisses des taux directeurs d'ici la fin de l'année, dont la première interviendrait en septembre.

Dans ce contexte, "la publication des prix à la production aux Etats-Unis (PPI) mardi donnera un avant-goût du chiffre des prix à la consommation (CPI) qui est le point d'orgue de la semaine", commente Christopher Dembik, conseiller en investissement chez Pictet AM. 

En Europe, les investisseurs se tourneront aussi vers la publication en Allemagne du baromètre mensuel de l'institut ZEW mesurant le moral des investisseurs.

Par ailleurs, peu avant l'ouverture des marchés, ils ont pris connaissance du repli du taux de chômage au Royaume-Uni sur les trois mois terminés en juin et du ralentissement de la croissance des salaires.

Sur le marché obligataire, les taux d'emprunt français et allemand à dix ans étaient stables par rapport à la dernière clôture.

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