La Bourse de Paris brise sa série de six séances de hausse consécutives
La Bourse de Paris a fait du surplace (-0,12%) lundi, reprenant son souffle après les records de la vendredi et avant des indicateurs d'inflation...
La Bourse de Paris a fait du surplace (-0,12%) lundi, reprenant son souffle après les records de la vendredi et avant des indicateurs d'inflation attendus au cours de la semaine.
L'indice vedette CAC 40 a reculé de 9,86 points à 8.209,28 points. Vendredi, il avait terminé une sixième fois d'affilée en hausse (+0,38%) à 8.219,14 points, clôture la plus élevée de son histoire.
Il a aussi profité du creux d'activité au milieu de jours fériés en France pour toucher un nouveau record en séance à 8.259,19 points, dépassant ses précédents plus hauts en séance du 28 mars.
Si "les volumes faibles ont effectivement un impact", car ils ont tendance à "exacerber les mouvement", explique Andrea Tuéni, analyste de Saxo Bank, ils s'ajoutent à une dynamique positive, observée aussi aux Etats-Unis, qui n'a pas connu de jour férié la semaine dernière.
Paris évolue à ses sommets, mais tout comme Londres, Francfort, Amsterdam ou encore l'indice européen Eurostoxx 600.
Cet élan est lié aux espoirs des investisseurs de voir les banques centrales abaisser leurs taux directeurs cette année, un sentiment renforcé par des données sur le marché de l'emploi américain jugées positives.
Après ce bond des indices boursiers, "ce n'est pas du tout illogique d'avoir des marchés qui reprennent leur souffle et qui se stabilisent peut-être un peu en dessous" de leurs records, commente Andrea Tuéni.
La suite de la semaine s'annonce cependant "assez chargée sur le plan des indicateurs", avec la publication de chiffres d'inflation aux Etats-Unis et en Europe.
Mardi, les prix à la production en avril aux Etats-Unis donneront un premier aperçu avant le rapport sur l'inflation d'avril, mercredi.
"On essaie toujours d'anticiper les futures actions des banques centrales" et dans ce contexte ce sont les données d'inflation "qui cristallisent les attentes" des investisseurs cette semaine, poursuit M. Tuéni.
Les marchés misent sur une première baisse des taux directeurs de la Banque centrale européenne en juin et espèrent voir la Réserve fédérale (Fed) américaine abaisser les siens au moins une fois cette année, mais cela va dépendre des indicateurs macroéconomiques.
Lundi, le vice-président de la Fed, Philip Jefferson, a estimé que la Fed devrait maintenir ses taux à leurs niveaux actuels et poursuivre sa politique monétaire "restrictive", jusqu'à ce que de réels progrès soient visibles dans le retour de l'inflation vers la cible de 2%.
Les données définitives sur l'inflation dans les pays de la zone euro en avril vont aussi être publiées. Celles de la France sont attendues mercredi et l’agrégat pour la zone euro vendredi.
Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt de l'emprunt de l'Etat français à 10 ans, l'échéance qui fait référence, reste stable autour de 3%.
Nouvelle usine pour Sanofi
Le groupe pharmaceutique français a annoncé lundi un investissement de plus d'un milliard d'euros dans la production de médicaments en France, avec la construction d'une nouvelle usine sur son site de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). L'action est montée de 2,36% à 92,71 euros.
Eurofins sur le marché des batteries
Eurofins, groupe français d'analyse de produits pharmaceutiques, alimentaires et de matériaux, a annoncé lundi étendre ses capacités de tests de composants de batteries aux Etats-Unis pour répondre à la demande croissante de ce marché. Son action a reculé de 0,45% à 57,40 euros.
Euronext CAC40
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