La Banque populaire du Nordne pratique pas le crédit crunch

 

Gils Berrous, directeur général de la Banque populaire du Nord, est “un banquier heureux”. C’est lui qui l’affirme et l’explique par “la bonne année 2011” réalisée par l’établissement coopératif qu’il dirige depuis janvier 2006 et qui rayonne sur les cinq départements de l’Aisne, des Ardennes, du Nord, du Pasde- Calais et de la Somme, soit un vivier de 5 millions d’habitants. A cela, plusieurs raisons. D’abord, l’ouverture de nouvelles agences : 3 l’an dernier (Avion, Aire-sur-la-Lys et Bergues), 14 cette année dont 2 déjà réalisées (Lens-Basly et Tourcoing-Gambetta), une dizaine l’an prochain. “Nous continuons à ouvrir des agences avec acharnement. Depuis sept ans, nous sommes sur un rythme soutenu de 7 nouvelles ouvertures par an en moyenne. A la fin 2013, le réseau comptera quelque 150 agences.” Et Gils Berrous de fixer à 190 agences – elle en est à 128 aujourd’hui – le maillage à atteindre avant de faire une pause et de travailler à son ajustement pour le parfaire. Ce rythme d’ouvertures fait de la BPN “un des recruteurs les importants de la région”, 189 l’an dernier. “Nous portons en permanence une cinquantaine de collaborateurs en excédents recrutés huit à neuf mois avant les ouvertures. Cette politique est très motivante pour nos collaborateurs qui y trouvent l’intérêt de carrières rapides.” Ensuite, l’augmentation du nombre de sociétaires : 10 000 nouveaux en net l’an dernier qui ont permis de passer le cap symbolique des 100 000 à 102 971 au 31 décembre et des 107 023 au 31 mars. Des sociétaires pour lesquels la banque multiplie les animations, réunions “Bienvenue”, réunions décentralisées de préparation à l’assemblée générale (six cette année), aide à