L’Unimev en mode mobilisation

Nouveau coup dur et incertitudes pour le secteur de l’événementiel ! Face aux différentes vagues épidémiques, l’Unimev (Union française des métiers de l’événement) attend des mesures complémentaires du gouvernement pour accompagner ces professionnels face à une reprise qui s’éloigne.

Le secteur de l’événementiel est de nouveau touché de plein fouet par les vagues successives de l’épidémie. L’Unimev demande des mesures supplémentaires pour accompagner les professionnels.
Le secteur de l’événementiel est de nouveau touché de plein fouet par les vagues successives de l’épidémie. L’Unimev demande des mesures supplémentaires pour accompagner les professionnels.

«La filière a démontré son agilité et qu’elle sait accompagner ce que je qualifie d’imprévisibilité.» C’était début décembre Béatrice Cuif-Mathieu, directrice générale de Destination Nancy (bras armé de la ville de Nancy et de la Métropole du Grand Nancy pour la promotion touristique, l’accueil et l’organisation d’événements) tirait un bilan de l’année passée. «Nous avons réussi à nous adapter à de nouveaux modèles et nous affirmer comme un accélérateur de la relance des entreprises et de nos territoires.» Trois semaines plus tard, l’imprévisibilité mentionnée perdure et semble être présente pour durer. L’Unimev, dont Béatrice Cuif-Mathieu est la vice-présidente, n’a pu que le constater. L’événementiel est, de nouveau, frappé de plein fouet par les incertitudes liées au déploiement des vagues successives de l’épidémie de Covid-19. Après plus de dix-huit mois d’arrêt de l’activité suivi d’un redémarrage bien réel, de nombreux pans de l’événementiel d’affaires sont de nouveau dans la tourmente. 


Mesures complémentaires

Annulation en cascade en fin d’année notamment d’événements d’entreprises et aujourd’hui l’arrivée, de nouveau, de jauge, cela fait mal. Fin décembre, l’Unimev saluait «les mesures d’accompagnement économique prises par le gouvernement pour les entreprises affectées par la 5e vague.» Reste que cette union considère «qu’elles ne sont pas adaptées si la situation perdure.» Pour Renaud Hamaide et Pierre-Louis Roucaries, coprésidents de l’Unimev : «les mesures prises n’apportent pas toutes les réponses nécessaires. Nous souhaitons rencontrer au plus vite le ministre de l’Économie pour construire ensemble les mesures des temps à venir» (à l’heure où nous écrivons ces lignes, cette rencontre ne sait pas encore déroulée). Dans la liste des mesures complémentaires souhaitées : le remplacement de la mesure «coûts fixes» par une mesure de «couverture du manque à gagner» (approuvée par la Commission européenne et déjà appliquée dans d’autres pays). «Le seuil d’éligibilité est aujourd’hui trop élevé pour déclencher l’aide d’urgence que la profession réclame en compensation des annulations qu’elle subit.» L’Unimev demande également la mise en place du chômage partiel sans reste à charge avec un seuil d’éligibilité de 50 % de perte de chiffre d’affaires, l’exonération des charges patronales et la mise en place de l’aide aux paiements des charges salariales entre décembre et février 2022.