L’ICN Business School en phase d’être racheté

L’ICN Business School sous pavillons britannique ? Cela en prend le chemin. Mi-juillet, l’école, basée sur le campus Artem à Nancy et présente également à Paris et Berlin, a annoncé son entrée en négociation avec le groupe d’enseignement britannique Gedu (Global Education). 

«L’enseignement supérieur est actuellement confronté à des bouleversements majeurs de ses fondamentaux de marché (concurrence renforcée, accélération nécessaire des investissements matériels et immatériels, investissements en capital humain)», explique l’ICN Business School. «La situation de l’école est forte académiquement mais elle doit se renforcer économiquement. » 

En d’autres termes, il apparaît nécessaire de faire entrer des capitaux et vite. Le rachat par les britanniques semble bien dans les tuyaux. Un Comité social et économique (CSE) de l’école de management nancéien devrait avoir lieu le 17 août pour valider l’opération.

Renforcement à tous les étages

«À la suite des transactions partenariales menées par le cabinet Headway Advisory, l’offre de Gedu est apparue comme portant le projet de partenariat le plus adapté aux besoins et ambitions de l’école.» L’ICN Business School annonce plusieurs axes de développement pour assurer le renforcement de l’école dans le prolongement du plan stratégique 2022-2026, «Horizon 5000», mis en place par l’établissement. 

Création de nouvelles formations, initiales et continues, en France et à l’international, création d’un campus numérique en passant par le renforcement de l’entrepreneuriat et celui des équipes marketing afin de pouvoir rivaliser avec la concurrence sur la capacité à recruter nationalement et internationalement, sont autant de pistes évoquées. 

«Le choix de Gedu porte sur un certain nombre de valeurs partagées avec ICN Business School : engagement, esprit d’équipe, ouverture, diversité, recherche de la performance, esprit entrepreneurial, accompagnement des étudiants», assure l’ICN Business School. 

Reste que l’éventualité du rachat par les britanniques de Gedu semble loin de faire l’unanimité au sein de l’école grand-nancéienne. L’ICN Business School affiche aujourd’hui près de 250 salariés et 300 vacataires.