Start-up et scale-up : l’écosystème affiche sa résilience

La French Tech Est et Blue Omingmak viennent de faire paraître l’Observatoire des levées de fonds des start-up et scale-up du Grand Est. L’activité générale apparaît avoir montré une certaine résilience l’an passé.


D’après l’Observatoire des levées de fonds des start-up et scale-up du Grand Est, cet écosystème semble monter en maturité en affichant une bonne résilience.
D’après l’Observatoire des levées de fonds des start-up et scale-up du Grand Est, cet écosystème semble monter en maturité en affichant une bonne résilience.

C’est moins important qu’auparavant mais c’est toujours actif ! C’est en substance la conclusion que l’on peut tirer après avoir parcouru l’Observatoire des levées de fonds des start-up et scale-up du Grand Est réalisé par la French Tech Est et Blue Omingmak, expert en levée de fonds d’amorçage. 

«Malgré une diminution de très grosses opérations, l’activité de venture capital a montré une très bonne résilience en 2023 et laisse apparaître des signes de montée en maturité de l’écosystème», assurent les pilotes de l’observatoire. Une montée en maturité qui se traduit par une progression des levées de fonds de taille intermédiaire (de 1,5 à 30 M€) de plus de 40 % en nombre (17 opérations) et de plus de 100 % en valeur.

Investisseurs internationaux moins nombreux

Le socle de l’activité demeure les levées de fonds inférieures à 1,5 M€. Côté secteurs d’activité, la répartition demeure assez stable. L’informatique domine avec une trentaine de start-up suivi par le secteur Medtech (dix-sept start-up en légère baisse) et les biens et services industriels (neuf start-up en légère baisse). Le secteur de l’énergie demeure également en pointe. 

Cette dynamique s’additionne à une baisse du nombre de start-up réussissant une première levée de fonds. «Les investisseurs se recentrent en priorité sur le refinancement de leur portefeuille plutôt que dans le financement de nouvelles participations.» Le montant des investissement est également en baisse dans tous les secteurs avec un secteur de la Medtech particulièrement touché (28 M€ investis en 2023 soit environ 2,5 fois moins qu’en 2022). Le tout avec des investisseurs internationaux moins nombreux dans les tours de table.