L’économie du miel entend accélérer dans le Grand Est

L’exécutif régional et la filière apicole viennent de signer un contrat, le 7 février dernier au Domaine de l’Asnée à Villers-lès-Nancy, visant à soutenir les quelque 8 000 apiculteurs dans leur structuration. Objectif : faire du Grand Est un acteur majeur de l’apiculture française.

© Région Grand Est. Un nouveau contrat de soutien à la filière apicole vient d’être signé entre l’exécutif régional et les représentants de la filière, le 7 février au Domaine de l’Asnée à Villers-lès-Nancy.
© Région Grand Est. Un nouveau contrat de soutien à la filière apicole vient d’être signé entre l’exécutif régional et les représentants de la filière, le 7 février au Domaine de l’Asnée à Villers-lès-Nancy.

Structurer la filière apicole dans la région ! Objectif affiché du contrat signé, le 7 février au Domaine de l’Asnée à Villers-lès-Nancy entre Béatrice Moreau, vice-présidente de la Région Grand Est en charge de l’agriculture, la viticulture et la forêt, Raphaël Botta, vice-président de l’Association pour le développement de l’apiculture en Grand Est (Adage), Dominique Mareigner, président de la Fédération régionale des apiculteurs du Grand Est (Frage) et Étienne Richy, président de la section apicole du groupement de Défense Sanitaire Grand Est.

Ce contrat couvre la période 2025-2027. «Nous entendons développer une économie du miel et de ses dérivés dans la région, tout en renforçant la pollinisation, clé pour la biodiversité et la productivité agricole locale», assure l’exécutif régional.

Structurer la filière, maintien des exploitations apicoles, consolidation de la gestion sanitaire apicole, adaptation de l’apiculture au changement climatique, valorisation de la production régionale et promotion des produits de la ruche, s’affichent comme les cinq grands axes annoncés pour accompagner la filière.

Avec plus de 8 000 apiculteurs, près de 180 000 ruches, la région Grand Est entend s’imposer comme un acteur majeur de l’apiculture nationale. La région produit aujourd’hui 14 % du miel hexagonal.