L’Eurostar s’arrêtera plus souvent à Calais-Frethun

« Nicolas Petrovic, directeur général d’Eurostar à Calais le 17 juin dernier ».
« Nicolas Petrovic, directeur général d’Eurostar à Calais le 17 juin dernier ».
CAPresse 2013

Nicolas Petrovic, directeur général d’Eurostar, à Calais le 17 juin dernier.

 

Après moult courriers, manifestations, conférences de presse et menaces de s’allonger sur les rails, les élus du Calaisis ont obtenu un début de satisfaction auprès d’Eurostar qui a décidé de lancer un nouvel arrêt dans la gare «internationale» Calais-Frethun. Et c’est le directeur général d’Eurostar qui est venu lui-même l’annoncer : Nicolas Petrovic tient à cette gare : «C’est une desserte à laquelle nous sommes très attachés. L’étude a factualisé le débat.» Réalisée par le cabinet Ingerop, l’étude fait en effet état de la position géographique idoine de Calais-Frethun ; 16 TGV et 5 Eurostar s’y arrêtent quotidiennement et forment 26 liaisons avec Paris, Londres et Bruxelles. Les élus avaient sonné le tocsin quand la gare avait perdu 2 liaisons quotidiennes en 2007 (soit 5 trains quotidiens). Depuis, la situation des trafics s’est améliorée : + 25% ces cinq dernières années. Eurostar renforce la liaison Bruxelles-Londres et offre une desserte de plus à Calais-Frethun. «Nous avons des ambitions de desserte internationale. Nous avons aussi demandé le renforcement des liaisons vers Paris. Aujourd’hui est important parce que c’est une desserte, mais aussi le premier contact direct et officiel avec Eurostar», a déclaré Catherine Fournier, maire de la commune. L’étude, rendue publique, se base sur une enquête auprès d’un millier de personnes. Il ressort aussi de celle-ci que seuls 17 passagers par train embarquent à Calais-Frethun à destination de Londres… Sur les tarifs, la direction d’Eurostar a affiché un prix plancher de 136 euros l’aller/retour. «Les élus nous ont dit que l’offre créerait la demande», a souligné Nicolas Petrovic. Mais c’est souvent l’inverse…