L’État s'engage pour les startup

À l'occasion de son Tour de France du numérique ou «Start-up Tour», le secrétaire d’État chargé du Numérique a rencontré les entrepreneurs basés à EuraTechnologies le 8 novembre.

Mounir Mahjoubi à l'écoute des entrepreneurs.
Mounir Mahjoubi à l'écoute des entrepreneurs.

Mounir Mahjoubi à la rencontre des entrepreneurs.

Mounir Mahjoubi se déplace chez les startup jusqu’en février 2018, avec un mot d’ordre : la simplification. Débutée le 27 octobre, la «Start-up Tour» est déjà passée par  les villes de Rennes, Angers, Dijon, Lille et Montpellier. Lors de son passage en métropole lilloise, deux tables rondes ont été organisées, l’une centrée sur les acteurs du Retailtech et la seconde axée sur l’Agritech. Deux groupes d’une dizaine de startup étaient invités à poser des questions au secrétaire d’État sur des problématiques concrètes.

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Des thématiques récurrentes

Les interrogations les plus courantes étaient axées sur le recrutement de salariés ou stagiaires, sur la formation et l’éducation (notamment la langue anglaise à travailler). «On rencontre des problématiques sur les contrats, comment recruter des étrangers, des compétences…», indique Mounir Mahjoubi. Les startup du Retailtech ont évoqué la cybersécurité et l’accès aux données. Les acteurs de l’Agritech ont, quant à eux, souligné l’importance de l’open data et de la facilitation des démarches administratives pour les agriculteurs via un système de guichet unique. Ils ont notamment parlé de la nécessité de l’apprentissage de l’anglaise et d’une introduction au numérique. «On voudrait inciter les grand groupes alimentaires à investir dans les startup», ajoute Martin Ducroquet, cofondateur de Sencrop, spécialisé dans le développement de stations agro-météo connectées à la parcelle exploitée. Par le biais de capteurs installés dans les champs, une application donne en temps réel la température de la parcelle et permet à l’agriculteur d’agir plus efficacement en cas de gel. Autre sujet au cœur des des débat au sein de l’Agritech : l’usage des produits phytosanitaires. Outre le souhait d’en limiter l’utilisation, les startup ont interpellé Mounir Mahjoubi sur la complexité administrative de la réglementation à laquelle les exploitants et les startup font face. «Ce sont des sujets spécifiques que nous allons chercher», explique le secrétaire d’État chargé du Numérique. Afin de répondre au mieux à ces interrogations, il cite les lois déjà existantes, les subventions, structures et outils mis à disposition, ainsi que les projets du gouvernement pour aider les entrepreneurs. «Un projet de loi sur la croissance des entreprises sera présenté au premier semestre 2018», conclut-il.

Phrase en gros et entre guillemets

«Ce sont des sujets spécifiques que nous allons chercher»