L’électronique embarquée a conquis les agriculteurs
Spécialiste de l’électronique embarquée dans les engins agricoles,Optima concept est devenue une référence en termes de régulation électronique de pulvérisation. La recette de son succès : innover.
Agriculture et électronique font bon ménage. Olivier Houssard le prouve depuis dix ans avec les produits qu’il crée sous l’enseigne Optima concept. L’intéressé a effectué ce constat depuis le début de sa carrière professionnelle. Les expériences qu’il a connues successivement l’ont conforté dans cette idée que l’avenir de l’agriculture passait par la généralisation de l’électronique dans les outils. La pulvérisation figurait parmi les activités qui pouvaient enregistrer des évolutions prometteuses. La réflexion a porté sur l’optimisation du traitement des cultures, intégrant deux notions clés : effectuer des économies et préserver l’environnement.
«J’ai rapidement saisi qu’il existait des niches à explorer dans le domaine agricole. J’ai toujours adoré la possibilité de mélanger l’électronique, qu’il faut manipuler avec délicatesse, et l’agriculture, un secteur où on réclame robustesse et résistance. J’avais en tête des opportunités d’application. Optima concept a vu le jour au village d’entreprises de Ruitz il y a dix ans. D’emblée, j’ai mis au point mes premières machines, j’ai déposé des brevets», explique Olivier Houssard.
Optima concept a grandi rapidement et s’est installée dans son propre bâtiment, sur la zone industrielle du Ruitz. «On a occupé un bureau puis deux, ensuite il a fallu un atelier… Enfin, il manquait de place à nouveau et on a trouvé une solution immobilière. L’entreprise grandit mais je tiens à ce qu’elle garde une dimension humaine. Nous comptons une dizaine de salariés», précise Olivier Houssard.
Des évolutions qui font mouche. Sa société symbolise un modèle industriel qui fonctionne. Pour ce faire, il a placé toutes les chances de son côté, en structurant et organisant les méthodes de fonctionnement de façon rigoureuse. Fort d’une équipe de quatre ingénieurs, il a dopé la partie bureau d’études et R&D car le devenir d’une société telle qu’Optima concept passe impérativement par l’innovation. «Il faut développer sans cesse et garder une longueur d’avance sur la concurrence. On sait aussi se diversifier. Nous proposons, par exemple, des applications pour les vignerons. Nous travaillons avec des références comme Moët & Chandon.» Résolument tourné vers le haut de gamme, Olivier Houssard propose sur le dernier-né de sa gamme une fonctionnalité GPS qui a été dévoilée au dernier Salon de l’agriculture. Les équipements Optima concept séduisent également car ils ont été conçus dans un esprit convivial et leur utilisation se veut intuitive.
Aujourd’hui, Optima concept s’appuie sur un fichier de cent trente clients pour cinq constructeurs et, parmi eux, le géant de la pulvérisation. Par le biais de ce réseau, les produits Optima concept s’exportent dans le monde entier.