L’ADAR veut séduire les entreprises

L’association d’aide à domicile propose une "SAP Box", une sorte de bouquet de services. Nouvelle cible : les directions des ressources humaines et comités d’entreprise.

Lors de la remise symbolique du chèque, de la Caisse d’Epargne à l’ADAR. C’était à Maubeuge.
Lors de la remise symbolique du chèque, de la Caisse d’Epargne à l’ADAR. C’était à Maubeuge.
D.R.

Lors de la remise symbolique du chèque de la Caisse d’épargne à l’ADAR. C’était à Maubeuge.

Fin novembre, l’ADAR Sambre-Avesnois (Aide à domicile en activités regroupées) a officiellement présenté, à Maubeuge, sa «SAP Box». Il s’agit, sous la forme d’un kit ou d’un bouquet, d’une offre de services à la personne destinée aux entreprises. Dans l’arrondissement du sud du département, l’ADAR, dont le siège est à Fourmies, est une grosse structure associative (35 ans d’âge, 1 800 usagers, 300 salariés). Jusqu’à présent, elle était surtout connue pour les services à la personne qu’elle a développés et diversifiés en direction des personnes âgées, des handicapés et des familles.

Nouvelle clientèle. Avec la SAP Box, l’association, présidée par Daniel Leroux et dirigée par Alain Beaurepaire, entend maintenant séduire plus directement les entreprises et leurs salariés, via notamment les comités d’entreprise et les directions des ressources humaines. “Il s’agit d’un concentré de savoirs, de compétences et de services présenté d’une façon simplifiée. Elle se veut très accessible à l’usager. La gestion des services à la personne peut parfois apparaître complexe, c’est pour cela que l’ADAR s’occupe de tout ce qui relève du back office“, a notamment expliqué Alain Beaurepaire.

Lors de la présentation de la SAP Box, un repère a été donné : une heure de services coûte 20 euros à l’entreprise. Il a été précisé qu’une personne de l’ADAR avait été spécialement chargée d’expliquer le principe de ce service assorti d’avantages fiscaux.

Quels services ? Le kit comprend les services suivants : garde d’enfant à domicile, entretien du logement, repassage et retouches, jardinage, petit bricolage, transport accompagné, livraison de courses, promenade d’animaux domestiques, surveillance du domicile… Cette liste n’est pas exhaustive. On pourrait y ajouter par exemple le dépannage informatique, les conseils en diététique, le coaching, etc.

Alain Beaurepaire a ajouté que les interventions en urgence étaient également possibles, par exemple en matière de garde d’enfant.

Le directeur de l’ADAR a développé des arguments qui pourraient aussi séduire les employeurs : réduire l’absentéisme, aider les salariés à concilier vie de famille et vie professionnelle. Il a noté aussi au passage que la Sambre-Avesnois restait un territoire rural et que ce bouquet de services pouvait contribuer à faciliter l’accueil de salariés à la recherche de prestations comparables à ce qu’ils pourraient espérer trouver dans de grandes agglomérations.

Mécénat. Cette initiative a bénéficié d’une aide de 9 000 euros de la Caisse d’épargne Nord France Europe dans le cadre de son mécénat philanthropique (déductible fiscalement). Pascal Degrelle, président de la Société locale d’épargne (Valenciennois et Sambre-Avesnois), a expliqué que sa banque avait été séduite par le concept et a rappelé que l’association se réclamait de l’économie sociale et solidaire.