Salon de l’immobilier d’entreprise
L'Artois promeut son territoire au SIMI
La première gigafactory de batteries électriques a été inaugurée le 30 mai à Billy-Berclau. Une belle dynamique que le Pôle Métropolitain Artois et le Parc des Industries de l’Artois ont promue à Paris, mi-décembre au salon de l’immobilier d’entreprise.
Première région de France pour l'accueil des investissements industriels, les Hauts-de-France vivent aujourd’hui une renaissance économique. 40 milliards d’euros ont été investis dans le canal Seine-Nord, ainsi que le TER express et les gigafactories. Dans ce contexte, l’Artois catalyse plus de 2,5 milliards d’euros d’investissement depuis 2020, avec la création de 4 000 nouveaux emplois d’ici 2025. Parmi les derniers projets en date, le Parc des industries Artois-Flandres (Siziaf) a été marqué, le 30 mai 2023, par l’inauguration d’ACC, la première gigafactory française de batteries électriques.
«L’Artois est un territoire désirable»
Et pour attirer d’autres entreprises, le territoire a participé au Salon de l’immobilier d’entreprise (Simi), qui s’est déroulé du 12 au 14 décembre à Paris. L’occasion, ce 14 décembre pour Alain Bavay, président du Pôle Métropolitain de l’Artois et André Kuchcinski, président du Siziaf, de souligner l’attractivité et la singularité du territoire, «vallée française de l’électromobilité.»
Ancien bassin minier, l’Artois a «longtemps été marqué par une image plutôt péjorative au niveau national», a constaté Alain Bavay. Mais, stratégiquement, situé entre Lille et Paris, le Pôle Métropolitain de l’Artois entend désormais s’imposer comme un territoire pionnier de l’éco-transition. Pour cela, son président mise sur l’innovation. «Aujourd’hui, nous voulons démontrer que nous sommes un territoire désirable», a-t-il martelé.
Des activités diversifiées et durables
Pour autant, il n’est pas question de tourner le dos au passé. «Notre territoire a une histoire véritablement industrielle», a rebondi Alain Bavay. Cependant, la volonté est aujourd’hui d’éviter la mono-industrie. L’objectif est donc de «donner un nouveau visage à notre territoire» en allant vers un modèle de croissance «supportable par tous et qui apporte à tous» a-t-il poursuivi. Dans le cadre de ce «renversement d’image», l’arrivée d’ACC a marqué un «véritable renouveau également pour les industries qui étaient déjà implantées», a détaillé André Kuchcinski, président du Siziaf. En effet, une véritable dynamique s’est rapidement enclenchée entre le nouvel arrivant et les entreprises déjà présentes.
Actuellement, le parc des industries Artois-Flandres, qui s’étend sur 460 hectares, compte une centaine d’entreprises. «Il en reste une soixantaine d’hectares à utiliser», a indiqué André Kuchcinski. Lequel entend accompagner les industriels qui veulent s’implanter «du début à la fin de leur projet.» En conclusion, Alain Bavay a tenu à souligner : «Nous nous voulons le plus économes possible en matière de consommation foncière» avec une attention particulière portée à la réutilisation de l’immobilier actuellement à l’abandon.