L'ARAPL, un soutien précieux pour les professionnels libéraux

L'Association Régionale Agréée des Professions Libérales (ARAPL) a une véritable utilité publique qui va bien au-delà du simple garant fiscal. Laurence Cieters, Directrice de l'ARAPL Hauts-de-France, avec le soutien de son Président, Arnaud Delattre et de ses vingt collaborateurs travaillent chaque jour à le démontrer.

Laurence Cieters, Directrice de l'ARAPL Hauts-de-France.
Laurence Cieters, Directrice de l'ARAPL Hauts-de-France.

Créée en 1978 à l’initiative de l’Ordre des Experts-Comptables et de l‘UNAPL, l’ARAPL Hauts de France fait partie d’un réseau national regroupant 17 associations basées en France métropole et dans les Dom Tom.

Sa mission : accompagner les professionnels libéraux dans leur rôle de gestionnaire d'entreprise et leur apprendre les bonnes pratiques entrepreneuriales

«Créer et développer une entreprise ne s’improvise pas. Les professionnels libéraux trouvent naturel de suivre une formation pour devenir médecin, avocat, architecte … mais ils oublient bien souvent que chef d’entreprise est leur premier métier et qu’il faut en acquérir les bases. Nous sommes alors là pour les aider. Pour ces entrepreneurs qui n’ont pas toujours d’ordres professionnels vers qui s’informer, ni même de chambres consulaires - contrairement aux artisans et commerçants -, l’ARAPL est de ce fait la Maison où trouver écoute, conseils généralistes et sécurité fiscale», présente Laurence Cieters.

Ainsi, l'ARAPL Hauts-de-France sécurise, prévient, forme et informe en donnant accès à ses 26.000 adhérents à une permanence téléphonique ou physique, de la documentation spécialisée, des outils numériques ou encore à des formations transversales adaptées à leurs besoins spécifiques.

«Un professionnel libéral travaille souvent de manière isolée ; il doit pouvoir partager, échanger et s’entourer de partenaires de confiance pour faire grandir son entreprise. Nous sommes l’un d’entre eux, travaillant en synergie avec les experts-comptables mais également les avocats, assureurs, gestionnaires de patrimoine …. Notre objectif est d’aider nos adhérents à dormir tranquille et à se concentrer sur leur cœur de métier», précise cette ancienne expert-comptable.

Un changement de législation à craindre ?

Reconnue tiers de confiance et agréée par l’Administration fiscale depuis plus de 40 ans, l’ARAPL a également pour mission d’auditer la liasse fiscale de ses adhérents, s’assurant ainsi de la bonne application des règles comptables et fiscales, en contrepartie jusqu’à présent d’avantages fiscaux.

«Vous l’aurez compris. Nous sommes avant tout un organisme neutre de prévention et sécurisation fiscale, au service de nos adhérents et de leurs conseils et non un organe de pré-contrôle fiscal», continue-t-elle.

Alors, à la question «Ne craignez-vous pas que la disparition programmée de l’incitation fiscale en 2023 entraîne une baisse du nombre de vos adhérents dans les années à venir», elle répond : «Tout chef d’entreprise recherche la sécurité et la sérénité, peu importe les éventuels avantages fiscaux. Nous nous devons de continuer nos missions, pleinement convaincus de leur bien-fondé et de leur utilité. La disparition d’organismes tels que le nôtre ne pourrait qu’avoir de lourdes conséquences sur la vie économique avec, outre la perte progressive du civisme fiscal, la disparition d’un relais citoyen assurant une mission de service public à un coût mutualisé et donc très modeste».