L’agenda estival de l’alternance en Moselle

L’apprentissage repose sur le principe de l’alternance entre enseignement théorique en centre de formation d’apprentis (CFA) ou en organisme de formation et enseignement du métier chez un employeur, avec lequel l’apprenti a conclu un contrat. La loi «Avenir Professionnel» du 5 septembre 2018 a réformé en profondeur le dispositif, en relevant le plafond d’âge ainsi qu'en modifiant les aides destinées aux employeurs et le financement des CFA. Les certifications qui peuvent être préparées en apprentissage sont les diplômes professionnels de l’enseignement secondaire (certificat d’aptitude professionnelle (CAP), baccalauréat professionnel, brevet professionnel, mention complémentaire) ou supérieur (brevet de technicien supérieur (BTS), diplôme universitaire de technologie (DUT), licence professionnelle, diplôme d’ingénieur, d’école de commerce, etc.) ou les titres professionnels enregistrés dans le Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). L’apprentissage est ouvert, sauf exceptions, aux jeunes de 16 à 29 ans (de 16 à 25 ans avant la loi «Avenir professionnel»). Peuvent embaucher des apprentis les employeurs privés et publics, notamment les trois fonctions publiques (d'État, territoriale et hospitalière). L’apprentissage prend généralement la forme d’un contrat à durée déterminée, mais peut aussi s’inscrire dans le cadre d’un contrat à durée indéterminée. Les apprentis perçoivent une rémunération correspondant à une fraction du Smic, qui dépend de leur âge et de leur ancienneté dans le contrat d’apprentissage. 852 000 contrats d’apprentissage avaient commencé en 2023 dans les secteurs privé et public (+ 2 % par rapport à 2022). 1 020 000 contrats d’apprentissage étaient en cours au 31 décembre 2023.

Une nouvelle formation de soudeur à Yutz

Quelques chiffres dans le secteur privé : 55 % des contrats débutés l’an passé concernaient des hommes et 57 % étaient signés par des apprentis de 20 ans ou plus. 2 % des contrats concernaient des travailleurs handicapés. 61 % des contrats s’inscrivaient dans le cadre d’une formation bac + 2 ou plus et pour une durée de 18 mois ou plus. Principaux secteurs : le commerce, la réparation automobiles et de motocycles (23 %), le soutien aux entreprises (15 %), l’industrie (14 %) et la construction (11 %). En Moselle, 9 747 nouveaux contrats d’apprentissage étaient comptabilisés en 2023. Le département occupe ici la seconde place en Grand Est (derrière le Bas-Rhin). Pour poursuivre cette dynamique, plusieurs rendez-vous sont à venir, inscrits dans le cadre de l’Agenda de l’Alternance en Moselle. Réunion d’information à l’école Pigier de Metz (les 17, 24 et 31 juillet), information collective à l’agence France Travail de Montigny-lès-Metz (le 18). À noter en août, des ateliers alternance à la Mission locale de Sarreguemines (les 6, 9 et 22), à l’Espace Entreprise de Bitche (Les 1er et 8), une session d’information sur l’alternance et le handicap à la Mission locale de Freyming-Merlebach (le 14) et sur l’apprentissage à l’UFA Robert Schumann de Metz (le 28). Enfin, le Pôle formation de l’UIMM Lorraine propose sur son site de Yutz des portes ouvertes (du 19 au 31) et une journée immersion (le 28). Il met également en place, début septembre, une session du titre Pro Soudeur Assembleur Industriel, toujours à Yutz.