Communauté d’agglomération du Pays de Saint-Omer

L’agence SOFIE tire le bilan positif de son année 2021

Le 14 juin dernier, l’agence de développement économique SOFIE, basée à Saint-Omer, a partagé son bilan d’activités de l’année 2021. Zoom sur ses résultats et perspectives d’avenir.

François Motte et Bénédicte Brienne, le président et la directrice de Sofie. © Aletheia Press/Olivier Prud’homme
François Motte et Bénédicte Brienne, le président et la directrice de Sofie. © Aletheia Press/Olivier Prud’homme

«SOFIE se porte bien et nous avons de belles perspectives pour l’avenir», se félicite François Motte, le président de l’agence de développement économique. Le 14 juin, dans les locaux de Saint-Omer, les sourires sont sur les lèvres à l’annonce des résultats du bilan d’activités de 2021. «Il est vrai que le Covid a freiné un temps l’installation des entreprises sur notre territoire. Et 2021, l’année où l’on sort la tête de l’eau, reste une année en demi-teinte, mais les chiffres sont bons et encourageants», poursuit le président.

Ainsi, près de 254 dossiers d’installations ont été traités, dont 41 entreprises qui se sont pour la première fois sur la communauté d’agglomération du Pays de Saint-Omer, séduites par le territoire. En outre, 19 entreprises ont été accompagnées par le plan France relance, générant une enveloppe de 9 613 913 euros pour un investissement global de 90 millions d’euros.

L’avenir au cœur des débats

A l'image des zones d'activités du territoire, les Portes-du-Littoral, à Lumbres, n'affichent plus beaucoup de disponibilités. (© Aletheia Press / Olivier Prud’homme)

Sur le territoire de la Communauté d’agglomération du Pays de Saint-Omer, les zones industrielles et artisanales se remplissent rapidement. Pour exemple, sur la zone géographique que couvre l’agence de développement économique SOFIE, il ne reste environ qu’une quarantaine d’hectares disponibles ; en 2021, ce sont près de 22 ha qui ont ainsi été commercialisés. «Nous sommes en train de travailler sur le dossier de façon à trouver des solutions pour satisfaire tout le monde», rassure François Motte. Car, en plus de la saturation de certaines zones d’activités, il faut d’ores et déjà penser à la loi zéro artificialisation de 2050. Pour faciliter les installations, toutes les pistes vont être étudiées, comme la récupération des espaces non utilisés et des friches.

Mais, aujourd’hui, les entreprises qui s’installent ne veulent plus seulement jouir d’une position stratégique. «On ressent dans la préparation des dossiers que seul laccès au ferroviaire ou à une autoroute ne suffit plus. Le cadre de vie, lenvironnement scolaire ou encore sportif deviennent des critères de recherche des futures entreprises qui veulent simplanter», commente Bénédicte Brienne, la directrice de l’agence. Alors, au-delà de promouvoir la place disponible, l’agence devra vendre son territoire dans sa globalité, comme le souligne François Motte : «Nous mettons tout en œuvre pour promouvoir ce territoire et le rendre attractif. Cependant, les entreprises ont de nouvelles exigences et nous devons tout faire pour être à la page.»