Environnement

L'aéroport Beauvais-Tillé rejoindra Aérobiodiversité en 2022

Grâce à l'adhésion à cette association nationale, l'aéroport s’engage dans une démarche de recensement, d’amélioration et de valorisation de la faune et de la flore présentes sur les 210 hectares de la plate-forme.

(c)Adobestock
(c)Adobestock

Le Syndicat mixte de l’aéroport de Beauvais-Tillé (SMABT) - l’établissement public qui réunit les collectivités propriétaires de l’aéroport - et la SAGEB (Société aéroportuaire de gestion et d’exploitation de Beauvais) - chargée de la gestion et de l'exploitation de l'aéroport jusqu'en 2023 - ont décidé adhéré à l’Association d’intérêt national Aérobiodiversité. Car si les aéroports apportent une autre mobilité et activent l'économie locale, l'exploitation des terres peut causer des dégâts sur l'environnement.

Mais les deux peuvent cohabiter, comme le souligne-t-on à la SAGEB : « À contre-courant des idées reçues, les aéroports sont des espaces naturellement protégés qui peuvent constituer des réserves de biodiversité. » Et les deux sociétés le prouvent : elles ont choisi de participer à la protection de la nature avec Aérobiodiversité dont les membres ont fait le choix de s’appuyer sur les méthodes scientifiques et les protocoles participatifs du Museum d’Histoire Naturelle.  La suite ? « Le SMABT et la SAGEB associeront les professionnels, le public associatif à ces travaux [scientifiques, ndlr] pour faire évoluer le regard posé sur les plates-formes aéroportuaires. À ce jour, plus de 3 000 espèces ont été recensées. »

Cette démarche est aussi un moyen de continuer l'effort fourni : comme dans tous les aéroports, ils existent des « prairies aéroportuaires », souvent des zones closes protégées des actions humaines pour des raisons de sécurité. C'est-à-dire que la biodiversité est prise en compte comme en retardant les fauches (pour la nidifications des oiseaux), en rehaussant la tonte (pour garder l'habitat des insectes) ainsi qu'en protégeant les espèces régulatrices.