Mobilités douces
L’Adie Hauts de France agit pour la transition écologique des entreprises
L’Adie Hauts de France a fait le point sur une étude nationale consacrée à la transition écologique des entreprises. L’occasion de présenter l’accompagnement qu’elle prodigue dans ce domaine.
Près de 1 400 entreprises interrogées partout en France. Cet été, l’Adie a analysé les besoins des entrepreneurs locaux pour effectuer au mieux leur transition écologique. Les résultats de cette étude ont été présentés le 7 novembre dernier à Roubaix. L’Association pour le droit à l’initiative économique Hauts de France fait ainsi le constat que 9 entreprises sur 10 disent avoir un rôle important à jouer, mais la moitié n’a pas les moyens pour agir... Le bilan étant dressé, l’association entend actionner les bons leviers pour répondre à ces besoins économiques.
La mobilité comme enjeu majeur
«Nous mettons un point d’honneur sur la mobilité douce, qui reste un enjeu majeur de la transition écologique» introduit Ludivine Liatard, référente transition écologique à l’Adie Hauts-de-France qui compte 30 collaborateurs. Car un véhicule est 40% plus cher qu’un vélo et représente aussi deux fois plus de contraintes. Les réparations, le carburant, le parking... avec l’inflation, les entreprises ne sont pas épargnées. «Toutes ces augmentations sont un risque pour les entrepreneurs et il ne faudrait pas qu’ils deviennent des victimes. Ils doivent être les acteurs de cette transition» explique Jean-Philippe Belland, directeur régional de l’Adie. Les solutions existent, l’association en offre déjà quelques-unes aux entrepreneurs.
«Nous proposons un prêt à taux zéro qui peut atteindre les 5 000 euros et concerner tout type d’investissement dont la mobilité propre» précise la référente transition écologique de l’Adie Hauts-de-France. L’association s’est aussi associée à Renault pour la mise en place d’une LOA d’un véhicule neuf ou encore la location de véhicule aux vignettes critères 1 et 2.
Des initiatives locales
Mais certains professionnels ont déjà opté pour la trottinette électrique ou le vélo. Deux moyens de locomotion qui semblent être un pas vers la neutralité, mais surtout, beaucoup moins coûteux. Des entrepreneurs locaux innovent d’ailleurs dans ce sens… Par exemple, pour des particuliers ou des professionnels, la société roubaisienne Bobbie Cargo propose des vélos cargo. Il faut compter au minimum 2 000 euros pour un produit fabriqué de A à Z en une semaine par Baptiste Bouquet. Cet entrepreneur a d’ailleurs bénéficié de l’aide financière à taux zéro de l’Adie pour la structuration de son entreprise. Désormais, son projet est en phase de croissance. «Je fais 50 vélos par an aujourd'hui, j’espère augmenter ce chiffre l’année prochaine» Une volonté que le fondateur ne devrait pas avoir de mal à réaliser puisque ses demandes ne font qu’augmenter. De quoi développer un peu plus la mobilité douce dans la région…